DIEU VOUS OFFRE
LA VIE ÉTERNELLE
APRÈS LA MORT
« Dieu n’a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants. Il les a tous créés pour qu’ils subsistent ; ce qui naît dans le monde est porteur de vie : on n’y trouve pas de poison qui fasse mourir.
La puissance de la Mort ne règne pas sur la terre, car la justice est immortelle.
Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, il a fait de lui une image de sa propre identité. C’est par la jalousie du diable que la mort est entrée dans le monde ; ils en font l’expérience, ceux qui prennent parti pour lui. »
(Sagesse 1, 13-15 ; 2,23-24)
Quatre certitudes :
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Il y a une vie après la mort, les nombreuses personnes dans le monde entier déclarés mortes par les médecins puis revenues à la vie quelques minutes ou heures plus tard sont toutes formelles et leurs témoignages les plus crédibles abondent : ils ont vu la vie après la mort ; au-delà, il y a une Lumière extraordinaire et un Être Tout-Amour : Jésus, le seul qui est Vivant, fait des miracles (guérisons, conversions) au XXIe siècle pendant que Mahomet et Bouddha sont dans leur tombe . Ces preuves de vie après la mort sont à lire et voir ici.
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Il n'existe pas de réincarnation.
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Nous allons tous au même endroit.
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Lorsque l'âme quitte le corps, elle rejoint Dieu qui procède immédiatement à son jugement. L'amour en est le critère.
La mort, porte de la Vie
La vie ne sort pas du néant. Quelqu'un a fait jaillir l'étincelle. Dieu.
Il l'a prévue éternelle, mais la liberté qu'il a conférée à ses créatures a pour conséquence un délai supplémentaire dans la réalisation de son plan – sans surprise. En effet, bien avant la création du monde, Dieu, omniscient, avait intégré dans son plan ce délai, car les probabilités pour que les créatures utilisent la liberté à mauvais escient étaient extrêmement élevées. Dieu en a pris le risque car il veut être aimé par des êtres libres. Créer des pantins obéissants au doigt et à l'œil et aimant Dieu par automatisme aurait pourtant été bien plus facile, mais cela ne l'intéresse pas.
Utilisant cette liberté, un ange s'est rebellé contre Dieu, puis a fait chuter l'homme, la mort et le péché sont alors entrés dans la vie des hommes à cause de cet ange ennemi. Lire ici le plan de Dieu trop top, et comment l'Adversaire (le diable) vous attire sans que vous le soupçonniez vers la mort souffrante éternelle
Mais Dieu vous fait dire que la mort n'est qu'une étape, un passage vers la vraie vie en fait. Car ce que Dieu veut se réalise toujours. Il fait ce qu'il dit.
Envoyé par lui pour rattraper les dégâts, Jésus a rouvert les portes de l'Eden aux hommes et a acquis, sur la croix, le droit de vous offrir la vie à l'infini.
Avec Jésus, la mort, jour de la Grande Rencontre, ouvre accès à la Vie +++, c'est-à-dire la vie éternelle de paix, d'amour et de joie ultimes, en sa présence (jouissance puissance atomique), au paradis tout d'abord. Il offrira ensuite, au moment de son retour sur terre, quand le Père ressuscitera tous les morts, de vivre dans une Création renouvelée où le mal n'existera plus, telle que l'avait voulue le Père à l'origine.
Car oui, Jésus va revenir, cette fois non pas sous forme d'agneau holocauste et serviteur des hommes, mais dans sa Toute-Puissance et sa royauté : le Lion de Juda.
Sans Jésus, la mort, c'est la vie, mais une vie tellement mortelle qu'elle est une mort éternelle, loin de Dieu, donc près du Mal, une vie de honte et de douleurs. De regret de n'avoir pas cru que Dieu existait. De n'avoir pas compris que les commandements sont des garde-fou que Dieu avait mis pour nous préserver des malversations de l'ennemi et permettent la sublimation de l'homme, tel que Dieu l'avait créé à l'origine. Ceux qui aiment le mal pour l'avoir choisi sur terre, ou ceux qui auront refusé le secours de Dieu, seront éloignés pour toujours du Créateur et à la merci des puissances obscures et de leur chef, l'ennemi et Mal incarné : Satan.
Ne pensez pas qu'il est trop tard. Il n'est jamais trop tard pour Dieu.
Ne pensez pas que vous êtes trop indigne, que vous avez trop péché, pour vous adresser à Dieu. Au contraire, il vous attend !
L'immortalité nous est déjà acquise par le Christ, chemin unique vers le Père : il a acquis chèrement pour chacun de nous une place au ciel, une place qui nous attend. À nous d’accepter son Salut sans tarder. Ci-dessous, toutes les explications pour savoir, comprendre et choisir. Pour anticiper l'ultime rencontre qui décidera de votre éternité.
Que lorsque la lumière du soleil se fermera à jamais sur vos yeux, s'ouvre le Soleil de Dieu.
Réfléchissez.
Sommaire de la page
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Saleté d'ennemi ! Satan, votre redoutable ennemi
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Dieu offre le Salut et la Vie éternelle, et ils ne sont pas à vendre
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Dieu est Amour, Miséricorde (pardon) mais il est aussi Justice
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La Justice de Dieu, c'est quoi ? La fausse idée d'un Dieu cool qui pardonne tout sans repentir ! Attention !
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Dieu prêt à pardonner à qui se repent
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Il voit tout
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Il est miséricordieux
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Mort et enfin comblé
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Infiniment bon
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La Divine Miséricorde : comment se faire pardonner tous ses péchés
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Pour Dieu il n'est jamais trop tard et aucun cas n'est désespéré
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Preuves de vie après la mort : témoignages crédibles de personnes ayant fait une expérience de mort imminente (EMI) et ayant vu Dieu
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La mort, l'abandon total
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Que se passe-t-il au moment de la mort ?
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Vers la rencontre
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L'amour en héritage
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Un prêtre accompagnant des mourants raconte les grâces que Dieu offre juste avant la mort, il explique le jugement, le purgatoire, la résurrection plus en détail.
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Que faire pour avoir la vie éternelle ? Suivez le chemin proposé par Jésus (en images)
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Prier pour une personne mourante ou décédée
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Spécial animaux : vont-ils au ciel ? L'amour de Dieu pour (toute) Sa Création
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Dieu et être confronté à "l'injustice" de la mort d'un enfant
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Il sera votre phare dans l'obscurité
« Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants. » (Jésus parlant du Père)
(Marc 12, 27)
« Je suis le chemin, la vérité, la vie ; nul ne va au Père que par moi. » (Jésus)
(Jean 14,6)
« Mes brebis écoutent ma voix (…) Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN.»
Jean 10, 27-30
« Nul n'est en dehors de la tendresse et de l'amour de Dieu. » Père Albert Ouedraogo
« Car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. » (Jésus)
Marc 10, 45
« L'humanité ne trouvera pas la paix tant qu'elle ne se tournera pas avec confiance vers ma miséricorde. »
Jésus à Saint Faustine
« Je rendrai gloire à celui qui me donne la Sagesse. J’ai résolu de la mettre en pratique, ardemment j’ai désiré le bien, et jamais je n’aurai à le regretter. Pour elle, j’ai vaillamment combattu. »
Ben Sira le Sage 51, 17b-18
Saleté d'ennemi !
Satan votre redoutable ennemi
Dans son plan de Création, Dieu a créé l'Univers au sein duquel la terre qu'il a façonnée déploie une magnificence de paysages, de plantes, d'animaux, de ressources. Tout cela, il l'a donné à ses créatures.
Il a aussi créé des anges, dotés de certains pouvoirs, puis des hommes, à son image.
Ses créatures, il les a voulues libres. Totalement libres.Le chef des anges s'est rebellé contre Dieu dans une crise d'orgueil. Il a choisi pour toujours le mal en désobéissant à Dieu et en voulant le surpasser, entraînant avec lui un certain nombre d'autres anges. À cause de cela, ils sont bannis à jamais de la proximité de Dieu, sans possibilité de rachat, car les pouvoirs que l'Éternel a conférés aux anges leur permettent de faire un choix en toute connaissance de cause. Ils savaient ce qu'ils faisaient. Dieu ne les a pas détruits car, comme les hommes, ils sont ses créatures. Mais leur temps est compté avant leur destruction. Car non seulement Satan s'est rebellé contre Dieu, mais par la suite il a fait un mal considérable à d'autres créatures. Lesquelles ? Celles que Dieu chérit tant et que Satan ne voulait absolument pas servir : les hommes.
Après avoir réussi à faire chuter Adam et Ève qui ont librement choisi de faire la seule chose que Dieu avait défendue, donc qui ont délibérément choisi le mal, les conséquences ont été les suivantes : le péché s'est transmis d'homme en homme et de génération en génération. La Justice de Dieu a banni l'homme du jardin d'Eden où il jouissait de la magnificence de la création et de la proximité permanente et protectrice de Dieu. La mort est entrée dans la vie des hommes.
Dieu, qui avait depuis longtemps prévu tout cela (mais Dieu laisse toujours ouverte la possibilité de modifier le cours des choses, rien n'étant jamais décidé et figé avec lui ; Dieu voit toujours en chacun la possibilité qu'il aurait de changer, d'incliner l'orientation vers le bien). Avec Son Fils, le Verbe, il avait été décidé qu'alors, le Verbe s'incarnerait en homme. Dieu quitterait sa toute puissance, s'abaisserait à se limiter à un corps d'homme et à devenir serviteur et rédempteur des hommes ; il accepterait de mourir, 1) en rachat des péchés du monde pour satisfaire la justice de Dieu, 2) pour montrer aux hommes jusqu'où va son amour pour lui, etc.
Jésus, Dieu descendu sur terre, a répandu le message d'amour de Dieu pour l'homme, sa miséricorde pour ceux qui se reconnaissent pécheur et demandent le pardon. Il a recommandé que chacun reproduise avec la meilleure bonne volonté possible cet amour, envers Dieu et envers les autres hommes.
Après avoir enseigné durant trois ans les apôtres, appuyant ses Paroles par des miracles tellement inouïs que seul Dieu peut les réaliser, il a pris sur lui, lors de Sa Passion, tout le péché du monde, a obéi à tout ce que Dieu le Père lui demandait (rachat de la désobéissance d'Éve et Adam), a eu confiance en son père même quand il s'est senti abandonné de Lui au jardin de Gethsemani et sur la croix (comme l'homme croyant se sent parfois abandonné de Dieu).
Satan a tout tenté pour le faire commettre ne serait-ce qu'un nuage de péché, sans y parvenir. Jésus a tout accompli, tout parfaitement réussi. Il est la perfection humaine. Saint il était né sur terre, saint il l'a quittée. À l'instant où Jésus est mort sur la croix, Satan a tout perdu (les hommes en ont reçu la plus éclatante confirmation lorsqu'ils ont vu Jésus ressuscité).
Satan a demandé un sursis à Dieu, affirmant qu'il peut être malgré tout être victorieux de Dieu, notamment en entraînant toutes les créatures humaines dans sa chute. [C'est ce qu'il essaye de faire lorsqu'il vous tente pour que vous soyez égoïste, individualiste, sous le pouvoir de l'argent, du sexe, que vous collez vos parents en maison de retraite en les y abandonnant, etc., il sème sous vos pas mort, difficultés, désolation, pour vous faire douter de l'existence de Dieu et vous empêcher de tisser une amitié avec Dieu durant votre vie].
Premièrement, les hommes n'ont plus à craindre la mort puisque Jésus est descendu aux enfers, seuls lieux qui n'étaient pas encore sous la domination de Dieu, et y a délivré tous les hommes morts justes. Il a rouvert les portes de communication entre l'homme et son père, il est l'intermédiaire entre les hommes et lui, tout passe par Jésus. Son sacrifice parfait ayant racheté le péché de tout homme, il offre à chacun la vie éternelle (telle qu'elle était prévue pour Adam et Eve avant la chute). Une vie éternelle en la présence de Dieu. Une vie de joie et de bonheur telle qu'on ne peut l'imaginer avec nos capacités humaines limitées.
Il suffit d'accepter son statut de pécheur, de lui demander pardon, de l'accepter comme Seigneur et sauveur, de se faire baptiser, de suivre ses commandements avec bonne volonté et de se rendre à ses rendez-vous. D'aimer. Sans oublier de le remercier et de lui demander pardon fréquemment.
Ceux qui ne veulent pas de Jésus, ceux qui ne croient pas qu'il puisse y avoir un Dieu père, amour et créateur, et ceux qui n'auront pas aimé autour d'eux dans leur vie rejoignent le diable en enfer lors de leur mort. Ils ont fait leur choix, n'est-ce pas ?
Deuxièmement, au retour de Jésus, Dieu le Père ressuscitera tous les morts sans exception. Une broutille pour lui qui a créé l'Univers, dont l'homme, à partir de la poussière.
Les justes auront droit à une vie dans une création renouvelée sans mal et avec Dieu pour toujours. Telle que Dieu la voulait depuis avant la création. Ce sera une restauration du projet initial, détourné en raison de la crise d''orgueil de l'ange néfaste.
Les autres auront droit à une vie éternelle dans le mal et la honte pour toujours. Ils seront précipités dans un enfer éternel avec leur Dieu : Satan.
Jamais plus le mal ne réapparaîtra.
Dieu offre le salut et la vie éternelle
et ils ne sont pas à vendre
Le salut est un don gratuit de Dieu. C’est une faveur, une Grâce imméritée. Il ne peut être
ni gagné, ni acheté, ni payé de quelque manière que ce soit. Il ne peut pas être obtenu par des œuvres, par des prières, par des sacrements, par aucune cérémonie religieuse quelconque, et encore moins par le moyen de dons financiers. C’est très clair.
Mais prétendre suivre Jésus et ne pas mettre en œuvre concrètement sa Parole, agir comme un chrétien, revient à rester dans la théorie et ne sauve personne.
La part des œuvres dans le salut
Ce que dit la Bible :
« Cela ne vient pas des actes : personne ne peut en tirer orgueil. C’est Dieu qui nous a faits, il nous a créés dans le Christ Jésus, en vue de la réalisation d’œuvres bonnes qu’il a préparées d’avance pour que nous les pratiquions. » (Eph 2, 9-10)
« Si Abraham était devenu un homme juste par la pratique des œuvres, il aurait pu en tirer fierté, mais pas devant Dieu. » (Romains 4, 2)
« Il rendra à chacun selon ses œuvres. » (Romains 2, 6)
« Il accueille, quelle que soit la nation, celui qui le craint et dont les œuvres sont justes. » (Actes 9, 36)
« Et si c’est par grâce, ce n’est pas par les œuvres ; autrement, la grâce ne serait plus la grâce. » (Romains 11, 06)
« L’homme devient juste par les œuvres, et non seulement par la foi. » (Jacques 2, 24)
« Il en fut de même pour Rahab, la prostituée : n’est-elle pas, elle aussi, devenue juste par ses œuvres, en accueillant les envoyés de Josué et en les faisant repartir par un autre chemin ? Ainsi, comme le corps privé de souffle est mort, de même la foi sans les œuvres est morte. » (Jacques 2, 25-26)
« Toutes les Églises reconnaîtront que moi, je suis celui qui scrute les reins et les cœurs, et je donnerai à chacun de vous selon ses œuvres. » (Apoc 2, 23b)
Richesse ou pauvreté, tous égaux
Celui qui serait riche pourrait s’imaginer mériter le ciel à cause de ses dons généreux, ou de ses offrandes, ou même de la dîme qu’il verserait régulièrement ! Alors que celui qui serait peu aisé ou pauvre, celui ou celle qui serait dans la faiblesse, ne le pourrait pas, parce que sa bourse ne le lui permettrait pas ! Ne penserait-il pas alors que Dieu est injuste ? Ou bien celui-ci encore, qui entreprendrait de grandes œuvres dans le but d’obtenir la faveur de Dieu et ainsi mériter la vie éternelle ! Et bien il n’y a aucune injustice en Dieu et Il ne fait pas de favoritisme. Vous êtes sauvé par le moyen de votre foi personnelle dans le sacrifice parfait du Fils de Dieu. Vous saisissez le don gratuit que Dieu vous offre. Vous le faites vôtre aujourd’hui.
Dieu est Amour, Miséricorde (pardon)
mais il est aussi Justice...
À l’inverse de la mentalité craintive de jadis, s’est développée chez les chrétiens, récemment, pendant une trentaine d’année, une mentalité libérée de toute peur, mentalité qui pourrait se résumer dans le raisonnement suivant :
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Dieu n’est que Miséricorde
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Donc il n’y a pas d’enfer
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Donc je ne dois pas… m’en faire.
Or, telle n’est pas la Bonne Nouvelle apportée par Jésus.
Il y a aussi ceux qui pensent que toutes les religions se valent. Ils ont tort.
Dieu veut vraiment le salut de tous les hommes et leur donne sans cesse tous les moyens d’y parvenir.
Mais il nous avertit aussi que nous sommes tellement bêtes et méchants – ou plutôt tellement orgueilleux – que nous pourrions ne pas recevoir en héritage la vie éternelle.
Les phrases très claires de l’Évangile sur la réalité de Satan et de l’enfer me révèlent que je suis vraiment en danger, que je suis beaucoup plus vulnérable que je ne l’imagine spontanément. Raison de plus pour me défier de moi-même et suivre Jésus.
Spontanément, les hommes estiment que Dieu ne devrait jamais condamner à une peine éternelle des êtres humains dont les fautes, pour horribles qu’elles soient, ne sont que des fautes limitées dans le temps. C’est pourquoi la croyance en la réincarnation semble beaucoup plus rationnelle : quand l’homme a « raté » sa vie, il doit avoir la possibilité de se reprendre dans une nouvelle existence…
En renversant cette croyance spontanée en la réincarnation, en affirmant que l’enfer est un danger réel pour tous les hommes, la Bible accorde une importance énorme à la liberté de chacun. L’existence humaine devient dramatique ! Au lieu d’être victime d’un destin impersonnel s’abattant inexorablement sur lui, l’homme doit bâtir, au fil des ans, sa destinée éternelle. L’homme devient responsable de son bonheur ou de son malheur éternel. Aucun livre du monde n’affirme, comme la Bible, la puissance – et la fragilité – de la liberté humaine.
L’heure de la mort est la dernière ou Dieu nous fait la cour. Le salut proposé par Dieu est universel, pour tous les hommes. « Le Seigneur est bon pour tous, plein de tendresse pour toutes ses œuvres. » (Psaume 144, 9)
Le chrétien, fidèle à l’enseignement de tout le Nouveau Testament, affirme donc simultanément la réalité d’un Sauveur qui est mort pour tous et la réalité d’un Jugement qui aboutit au salut des uns et à la damnation pour les autres.
Et l’enseignement constant de tout le Nouveau Testament est le suivant : pour être sauvé, il faut d’abord reconnaître qu’on est perdu.
« Nous avons raison d’opposer à l’enfer l’argument de l’amour et de la bonté de Dieu. Comment peut-il permettre la dissolution, à jamais, d’être qu’il a créés alors qu’il est soi-disant bon ?
Mais il manque un mot à l’argument. Il y manque le mot « infini ». Si nous savions ce que c’est que l’amour infini, nous verrions que la révolte éternelle est inévitable. L’idée de la révolte nous blesse, non pas parce que nous nous en faisons une idée trop faible. Nous ne savons pas, nous ne comprenons pas ce que veut dire : « infini ». ll ne s’agit pas d’un apaisement confortable. Il n’est pas possible d’échapper à la question. Si la Révélation chrétienne est vraie, elle nous assure que c’est l’amour infini – en tant qu’amour infini– qui respecte la révolte et pas seulement l’amour qui nous mène au paradoxe de la révolte.
C’est l’infinité de l’amour qui, risquant de nous échapper, nous cache le pourquoi de la révolte. Il nous faudra bien, un jour, être réconcilié avec cette idée puisque Dieu l’est… Mais pour l’instant, nous ne pouvons pas sortir de cette question affolante, sinon en la portant au fond de notre prière, et comme une prière. Si l’on refuse de croire à l’amour infini à cause de l’enfer, précisément à ce moment-là, on entre en état de révolte. Si, au contraire, on accepte que l’amour infini permette, respecte la révolte, à ce moment-là, on échappe à l’enfer. On est devant ce paradoxe inouï : d’une certaine manière, il faut accepter l’enfer pour échapper à l’enfer. Qu’on ne voie pas ici un jeu de l’esprit. C’est le plus profond de ce que nous révèle l’attitude des saints : de François d’Assise à Thérèse de Lisieux, de Dominique à Foucaud. Il n’y a pas de réponse hors de la confiance crucifiée en celui qui est venu pour nous sauver. Dieu a permis la révolte, c’est un fait. Et non seulement il l'a permise, mais il veut que les croyants pour aller à lui soient stimulés par cette crainte. On n’aborde ces questions qu’en tremblant. Mais il faut que, chrétiens, nous soyons libérés de ce problème de l’enfer qui est plus difficile à un chrétien qu’à quiconque. »
Bernard Bro, Surpris par la certitude
La justice de Dieu, c'est quoi ?
La fausse idée d'un Dieu cool qui pardonne tout sans repentir
« Même si j’évite, pour le moment, le châtiment qui vient des hommes, je n’échapperai pas, vivant ou mort, aux mains du Tout-Puissant », dit
Éléazar dans le deuxième livre des Martyres (6, 26)
Les puissants ne sont pas à l'abri de la Justice de Dieu
« Écoutez, ô rois, et comprenez ; instruisez-vous, juges de toute la terre. Soyez attentifs, vous qui dominez les foules, qui vous vantez de la multitude de vos peuples. Car la domination vous a été donnée par le Seigneur, et le pouvoir, par le Très-Haut, lui qui examinera votre conduite et scrutera vos intentions. En effet, vous êtes les ministres de sa royauté ; si donc vous n’avez pas rendu la justice avec droiture, ni observé la Loi, ni vécu selon les intentions de Dieu, il fondra sur vous, terrifiant et rapide, car un jugement implacable s’exerce sur les grands ; au petit, par pitié, on pardonne, mais les puissants seront jugés avec puissance. Le Maître de l’univers ne reculera devant personne, la grandeur ne lui en impose pas ; car les petits comme les grands, c’est lui qui les a faits : il prend soin de tous pareillement. Les puissants seront soumis à une enquête rigoureuse. C’est donc pour vous, souverains, que je parle, afin que vous appreniez la sagesse et que vous évitiez la chute, car ceux qui observent saintement les lois saintes seront reconnus saints, et ceux qui s’en instruisent y trouveront leur défense. Recherchez mes paroles, désirez-les ; elles feront votre éducation. »
(Sagesse 6, 1-11)
« Rendez justice au faible, à l’orphelin ;
faites droit à l’indigent, au malheureux.
Libérez le faible et le pauvre,
arrachez-le aux mains des impies.
Je l’ai dit : Vous êtes des dieux,
des fils du Très-Haut, vous tous !
Pourtant, vous mourrez comme des hommes,
comme les princes, tous, vous tomberez !
Psaume 81 (82)
Jésus disait à ses disciples : « Il est inévitable que surviennent des scandales, des occasions de chute ; mais malheureux celui par qui cela arrive ! Il vaut mieux qu’on lui attache au cou une meule en pierre et qu’on le précipite à la mer, plutôt qu’il ne soit une occasion de chute pour un seul des petits que voilà. » (Luc 17, 1-6)
Le jugement est sans appel : ceux qui « seront une occasion de chute seront lourdement condamnés. La justice, la protection de celui qui est sans défense, la lutte contre toute forme d’abus et d’oppression est capitale pour Dieu. »
Dieu est Amour mais aussi Justice, il n'est pas un "papa gâteau" qui pardonne tout indistinctement. Et puis, non, toutes les religions ne se valent pas. Il n'accordera pas le salut à tous. Il n'a pas fait se sacrifier Son Fils, et créé Son Église pour que chaque humain se croie sauvé en croyant n'importe quoi ou en ne croyant pas. Dieu multiplie pour chacun les occasions de le rencontrer avant la mort, sachez saisir votre chance.
Probablement, au moment du jugement, Dieu seul mesure et fait la part des choses entre :
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les personnes qui n'auront jamais entendu parler de Son Fils (elles deviennent rares...)
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celles qui ont été conditionnées
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celles que l'on aura empêchées, éventuellement via des persécutions, de se renseigner et d'accéder à la connaissance de Son Fils et de son message
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et les personnes qui, bien qu'ayant entendu parler de Jésus et ayant eu accès à suffisamment d'informations à son sujet, persistent à croire à d'autres dieux, à un autre Dieu, ou, pire, à croire que Dieu n'existe pas. Car c'est faire preuve de nombrilisme et d'inconscience, de ne pas se préoccuper de savoir si, oui ou non, Dieu existe. C'est aussi faire preuve d'un orgueil démesuré que de nier l'évidence :
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lorsqu'on découvre un faisceau d'indices si nombreux qu'ils en deviennent preuve de son existence
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ou lorsqu'on sait qu'il existe,
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pour des raisons de confort personnel. C'est alors que l'on agit comme les juifs du temps de Jésus qui se sont dérobés devant la vraie conclusion ; ils ont fui devant l'acte de foi. Plutôt que d'admettre : « Cet homme fait les œuvres de Dieu, il est Dieu », ils ont préféré dire : « Cet homme blasphème ! ». Et l'ont mis à mort, puis continué leur petite vie comme si de rien n'était. Si vous faites de même, Dieu vous dit alors : « Pauvres fous, qu'attendez-vous ? » (à lire sur Aleiteia).
Or, tout ce que l'on fait, en bien ou en mal, dans sa vie, est enregistré par Dieu et ce "film de la vie" est repassé à chacun lors du jugement équitable de l'âme, lors de la mort. Auparavant, jusqu'à la dernière minute, Dieu permet à l'homme de se repentir et de solliciter son pardon. Il envoie des grâces pour générer ce repentir, mais ne force jamais aucune conscience, respectant notre liberté finale qu'il s'interdit de franchir, de forcer.
Aussi, lors du jugement de l'âme, Dieu tient aussi probablement compte :
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de la fragilité de l'homme qui n'a pas la perfection de Dieu ;
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de sa tendance au mal provenant, d'une part, du péché originel qui a dévoyé, déréglé la sainteté initiale de l'homme, et, d'autre part, des incessantes sollicitations de l'ennemi qui, pour faire chuter, cherche à modérer les étincelles incitatives au bien de la conscience ; conscience que Dieu a mise en chaque homme comme un garde-fou, et que Dieu alimente perpétuellement pour faire tendre au bien… sans non plus aller à l'encontre de la liberté de chacun de choisir de faire le bien ou le mal ;
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de la bonne volonté de l'homme : cherche-t-il à lutter contre cette tendance au mal ? S'est-il donné des moyens fiables dans cette optique (lecture de la Parole de Dieu, sacrements) ;
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de l'amour, de la reconnaissance que l'homme aura eu pour Dieu ;
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de l'amour que l'homme aura eu pour les autres (actes, prières d'intercession pour les autres)
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de la mise en œuvre, donc, effective, et non pas théorique, de cet amour : le chrétien qui dit aimer Dieu mais ne pratique pas cet amour concrètement est une coquille vide et Dieu ne le reconnaîtra pas comme disciple.
Le Christ par sa parfaite obéissance au Père jusqu'à la mort, et par son Précieux Sang répandu sur la croix a, entre autres
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rétabli la liaison entre le Père et les hommes, qui avait été brisée et amenait immanquablement, l'homme venant de mourir, avant le sacrifice du Christ, dans un no man's land gardé par Satan, à moins que Dieu ne l'en ai épargné (par exemple Elie).
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racheté le péché originel de désobéissance d'Adam et Éve
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racheté le péché individuel commis par chacun tout au long de sa vie.
De par ce fait, le Père l'a établi Roi, Seigneur éternel.
Tout passe par lui et uniquement par Lui. Il n'existe pas d'autre Sauveur.
Par conséquent, toute personne qui meurt se trouve face à lui et a un trio de questions qu'elle se pose d'ailleurs elle-même lorsqu'elle se trouve face à l'Everest puissance 1 milliard de la Sainteté de Dieu :
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a-t-elle cru reconnu Jésus comme son Sauveur ? Si oui, la personne s'est-elle confessée de ses péchés durant sa vie (si oui, le Père ne voit plus les péchés originels ni ceux commis par la personne en question, ils sont lavés dans le sang de Jésus, et c'est Jésus, Son Fils, que le Père voit en regardant la personne). Cette personne n'a donc plus qu'à régler avec Dieu les ultimes péchés qu'elle a commis entre sa dernière confession et sa mort. Peu de chose pour Dieu, sans doute, mais chaque péché, mauvaise pensée même courte, compte devant cette sainteté de Dieu, immaculée.
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a-t-elle aimé Dieu de tout son cœur, de toute son âme ?
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a-t-elle aimé son prochain comme elle-même ? C'est-à-dire, a-t-elle mis en mouvement toute sa bonne volonté pour mettre en œuvre ce commandement suprême de Jésus dans ses Évangiles ? Concrètement et non pas de façon purement théorique.
La réponse à ces trois questions conditionne la porte qu'elle prendre d'elle-même, sans même que Dieu n'ait à le lui dire :
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Soit la mauvaise porte : celle du refus de Dieu, et/ou du mal qu'elle a choisi de servir durant toute sa vie, ou bien en ménageant trop ses efforts pour y échapper pour faire le bien
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Soit la bonne porte :
o La personne s'est donné les moyens de s'élever à niveau de sainteté tel qu'elle entre directement en contact avec Dieu pour l'éternité (on pense à certains religieux qui ont relaté leurs relations avec Jésus, par exemple Saint Faustine ou Josefa Menendez : Jésus s'arrange pour que la plus petite trace de péché, infime, microscopique, soit éradiquée de leur âme, avant d'accéder à leur demande : de mourir pour le retrouver)
o La personne est encore défigurée par de nombreux péchés non confessés et/ou de penchants mauvais : elle doit être purifiée avant de pouvoir être en contact avec Dieu : elle est envoyée au purgatoire.
Aucune personne tachée, ne serait-ce que d'une gouttelette de péché, ne peut être admise en la proximité de Dieu. C'est comme deux aimants de polarité inverse. L'un éloigne l'autre…
Une personne athée mais ayant donné un beaucoup d'amour à des enfants africains malnutris en les prenant dans ses bras, en gérant un orphelinat, etc., aura l'écoute de Dieu puisque d'une certaine façon, elle aura rempli le principal critère : l'amour envers son prochain. Par conséquent, ne lui restera qu'à résoudre le problème d'avoir refusé Dieu, Jésus, tout en ayant eu accès à la connaissance de leur existence. Il est possible que Dieu ait multiplié les grâces dans les dernières heures de la vie de cette personne afin de lui permettre d'être vue par le Père à travers Son Propre Fils…
Nous ne savons pas tout. Dieu conserve son entière liberté de sauver qui il veut, quand veut, comme il veut.
Jésus n'a pas ménagé les membres des autorités religieuses juives de l'époque, qui le ne lui pardonneront pas. Ils se pensaient indemnes de tout jugement de Dieu en leur défaveur sous prétexte qu'ils étaient juifs (donc du peuple élu), élus par Dieu puisque "gradés" religieux. Mais se montraient intransigeants, sans pardon ni miséricorde envers le peuple et extrêmement rigides dans leur pratique. Ne mâchant pas ses mots, Jésus leur a annoncé que, par exemple :
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des prostituées auraient leur place dans le Royaume des cieux en raison de l'amour dont elles auraient fait preuve sur terre ;
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Dieu se révélerait aussi à des non-juifs (des païens donc), parce qu'ils croiraient la Bonne Nouvelle apportée par Jésus (ce que les religieux juifs, pour la plupart, refusaient de faire malgré l'évidence, notamment les miracles) et aussi parce que l'amour de Dieu n'est pas réservé à une élite, mais à tous les peuples de toutes les nations et de tous les temps, ce que les juifs n'admettaient pas vu leur situation de peuple élu par Dieu.
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que des publicains (collecteurs d'impôts haïs, juifs travaillant pour les Romains) auraient eu aussi accès au Royaume du ciel de par l'humilité dont ils faisaient preuve devant Dieu en reconnaissant leurs fautes, ce que les autorités religieuses juives de Jérusalem, pétries d'orgueil, ne faisaient pas.
Vous pouvez aussi être couvert de tatouages et ne pas croire en Dieu, mais travailler aux Restaux du Cœur ou aider vos voisins, votre famille et enseigner à vos enfants l'Amour et pas l'égoïsme. Fort probablement, Dieu n'y regardera pas à deux fois pour vous accepter dans son Royaume si, avant l'heure de votre mort, vous vous reconnaissez pécheur et acceptez Jésus comme Sauveur. Voilà pourquoi les chrétiens de façade, eux, risquent d'être exclus. Comme le disait Jésus, ils ressemble à "des sépulcres blanchis puants à l'intérieur."
Dieu est donc prêt à pardonner, à tout pardonner, mais encore faut-il croire, faire preuve d'humilité en se repentant. Sincèrement. À mettre en œuvre toute sa bonne volonté pour lutter contre les mauvais penchants afin d'appliquer les commandements de Dieu qui ne sont pas un carcan mais un garde-fou. Dieu accorde à toute personne qui le lui demande, sa grâce dans cette lutte sans merci contre l'ennemi, et par les sacrements qu'il dispense à travers son Église, Jésus assainit, sanctifie en permanence. D'où l'importance d'une pratique régulière (messe, confession…) qui avantage le chrétien. Le chrétien pétri de bonne volonté, celui qui dit mais ne fait pas étant récusé.
Le pardon de Dieu ne signifie pas que des réparations ne sont pas à offrir. Les catholiques croient en effet que Dieu pardonne, mais ne laisse rien passer, demandant réparation. Cette réparation doit s'effectuer sur terre (rendre 150 € à une personne à laquelle on a volé 100 € par exemple). Il y a des réparations impossibles, ou bien le nombre de réparations est tel qu'il est impossible de réparer sur terre. Aussi les âmes passent-elles alors, après le jugement, peu un feu purificateur que les catholiques nomment purgatoire (lire plus loin).
Enfin, le jugement dernier (qui aura lieu lors du retour de Jésus) permettra de juger chacun en fonction des répercussions dans le temps que son comportement aura eu. Par exemple, si vous avez volé un employé en ne lui donnant pas un salaire décent pendant des années, vous pouvez réparer en lui donnant ensuite ce qu'il aurait dû avoir, mais vous ne parviendrez pas à réparer les dommages causés, par exemple, à ses enfants qui ont vécu, peut-être, dans le froid, le manque d'alimentation, ce qui aura eu des conséquences sur leur construction mentale, physique, etc.
On se fait une fausse idée d'un Dieu faible qui pardonne tout et n'importe quoi.
On veut de la justice. La voici. Non pas la justice imparfaite des hommes, mais la vraie Justice, Parfaite, équitable.
Dieu voit tout, sait tout
il est prêt à pardonner à celui qui se repent
IL VOIT TOUT
« Le Seigneur, dans son temple saint, le Seigneur, dans les cieux où il trône,
garde les yeux ouverts sur le monde. Il voit, il scrute les hommes.
Le Seigneur a scruté le juste et le méchant : l’ami de la violence, il le hait.
Vraiment, le Seigneur est juste ; il aime toute justice :
les hommes droits le verront face à face. »
(Psaume 10 (11))
« La Sagesse est un esprit ami des hommes, mais elle ne laissera pas le blasphémateur impuni pour ses paroles ; car Dieu scrute ses reins, avec clairvoyance il observe son cœur, il écoute les propos de sa bouche. L’esprit du Seigneur remplit l’univers : lui qui tient ensemble tous les êtres, il entend toutes les voix. » (Sagesse 1, 3-7)
IL EST MISÉRICORDIEUX
MORT ET ENFIN COMBLÉ
« Dieu a créé l’homme pour une existence impérissable, il a fait de lui une image de ce qu’il est en lui-même. La vie des justes est dans la main de Dieu, aucun tourment n’a de prise sur eux.
Celui qui ne réfléchit pas, s’est imaginé qu’ils étaient morts; leur départ de ce monde a passé pour un malheur ; quand ils nous ont quittés, on les croyait anéantis, alors qu’ils sont dans la paix. Aux yeux des hommes, ils subissaient un châtiment mais, par leur espérance, ils avaient déjà l’immortalité.
Ce qu’ils ont eu à souffrir était peu de chose auprès du bonheur dont ils seront comblés, car Dieu les a mis à l’épreuve et les a reconnus dignes de lui. Comme on passe l’or au feu du creuset, il a éprouvé leur valeur; comme un sacrifice offert sans réserve, il les a accueillis. Ceux qui mettent leur confiance dans le Seigneur comprendront la vérité; ceux qui sont fidèles resteront avec lui dans son amour car il accorde à ses élus grâce et miséricorde. »
(Livre de la Sagesse 3, 1-6, 9)
Infiniment bon, Dieu est toujours prêt à tout pardonner, même les PIRES fautes, si vous vous repentez sincèrement et il n'est JAMAIS trop tard pour commencer une relation avec lui. Ne vous sentez jamais indigne de lui. Ayez confiance en sa miséricorde. Il est à la porte de votre cœur, il frappe sans cesse, et il attend que vous ouvriez pour jeter aux orties toutes vos fautes et vous serrer dans ses bras.
L'amour que l'on éprouve pour lui et surtout celui que l'ont montre en agissant avec bonté (miséricorde) envers les autres compte double, triple à ses yeux...
Ceux qui font le bien ne meurent pas, ils vivent éternellement avec lui dans un amour indescriptible. Il respecte la liberté de ceux qui ne veulent pas de son amour gratuit, qui alors sont mis à l'écart de cet amour infini.
Comment se faire pardonner tous ses péchés grâce à la Divine Miséricorde
Au fil des siècles, Jésus, dont le cœur déborde d'amour pour les hommes, n'a cessé de confirmer ses Évangiles, en guérissant miraculeusement bien sûr, mais aussi en transmettant, par le biais de saints auxquels il est apparu, en particulier Sainte Marguerite-Marie Alacoque et Sainte Faustine, son message de pardon, de miséricorde et d'amour dévorant pour les hommes. Il veut pardonner et brûler pour toujours dans la fournaise de son cœur les fautes des hommes, il veut nouer une relation intime et personnelle avec chacun. Les dévotions à Son Sacré Cœur, à Sa Divine Miséricorde ou au Cœur Immaculé de la Vierge Marie font partie des voies – elles ne sont pas les seules – pour s'approcher encore plus près de lui et pour l'obtention de nombreuses grâces pour soi-même et pour les autres.
« Oh ! comme l'incrédulité de l'âme Me blesse. Cette âme confesse que Je suis Saint et juste, et ne croit pas que Je suis la Miséricorde ! Mais elle se méfie de Mon amour. Les démons aussi croient en Ma Justice, mais ne croient pas en Ma Bonté. Mon cœur se réjouit de ce titre de Miséricordieux. Proclame que la Miséricorde est le plus grand attribut de Dieu. Toutes les œuvres de mes Mains sont couronnées de Miséricorde. »
Jésus à Sainte Faustine, en lui parlant d'une âme qui n'a pas confiance en lui
(n° 300 du Petit Journal de Sœur Faustine)
Sainte Faustine : « À un certain moment, j'entendis ces paroles : "Ma fille, parle au monde entier de Mon inconcevable Miséricorde. Je désire que la Sainte Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les écluses de Ma Miséricorde sont ouvertes. Je déverse tout un océan de grâces sur les âmes, qui s'approcheront de la source de Ma Miséricorde. Toute âme qui s'approchera de la confession et de la Sainte Communion recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition. En ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s'écoule la grâce. Qu'aucune âme n'ait peur de s'approcher de Moi, même si ses péchés sont comme l‘écarlate. Ma miséricorde est si grande que, pendant toute l'éternité, aucun esprit, ni humain ni angélique, ne saurait approfondir tout ce qui est sorti des profondeurs de Ma miséricorde. Chaque âme en relation avec Moi, méditera Mon amour et Ma miséricorde durant toute l'éternité. La fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles. Je désire qu'elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques." »
(n° 698 du Petit Journal de Sœur Faustine)
Chaque année, l'Église catholique fête la Divine Miséricorde, ainsi que l'a demandé Jésus. Venez à l'église le premier dimanche après Pâques, demandez à être confessé puis , si vous êtes baptisé, communiez. Jésus tient ses promesses. Il vous pardonnera tous vos péchés mais ce jour-là, il vous pardonner aussi toute peine temporelle résiduelle (liée aux fautes que vous avez commises déjà pardonnées mais que vous ne pouvez réparer, par exemple parce que la personne que vous avez blessée est décédée). Si vous mouriez à l'instant après votre confession, vous iriez directement près de lui pour l'éternité sans passer par le purgatoire.
En savoir plus sur les dévotions...
Pour Dieu il n'est jamais trop tard
et aucun cas n'est désespéré
Sur la croix, Jésus vous a vu personnellement, il a vu tout ce que vous feriez de mal dans votre vie, mais il a aussi vu tout ce que vous feriez de bien, il a absolument voulu mourir pour VOUS, pour que vous aussi soyez sauvé.
Ne rendez-pas inutile son sacrifice. Allez vers lui, il vous attend. Ne laissez pas l'ennemi vous faire croire que vous êtes indigne du pardon de Dieu. Dieu est plus grand que le mal.
Jésus a tout pensé et organisé dans son Église pour que les personnes désirant recevoir son pardon puissent l'obtenir. Rappelons qu'il faut regretter sincèrement ses fautes.
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Le sacrement de réconciliation (confession devant un prêtre) permet l'effacement des fautes. Il est conseillé de faire une confession générale, puis des confessions régulières (tous les mois environ).
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Les indulgences plénières* permettent l'effacement des peines liées aux fautes déjà pardonnées (Jésus vous a pardonné vos fautes lors de la confession, mais les dommages que vous avez peut-être créés à autrui, s'ils ne sont pas réparables, sont effacés par l'indulgence)
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La fête de la Divine Miséricorde, qui a lieu un fois par an, le dimanche après Pâques, permet le pardon des fautes, l'effacement des dommages irréparables causés à autrui et de tous les résidus négatifs (tendances à fauter particulièrement d'une certaine façon, fautes non confessées car involontairement oubliées, etc.). Plus d'infos plus bas sur la Divine Miséricorde.
*Jésus a choisi l'apôtre Pierre pour conduire son Église (« Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. », Matthieu 16, 18) Il a dit aux apôtres : « Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. » Pierre a été le premier évêque (pape) de la chrétienté et il est mort à Rome. Depuis, 266 papes se sont succédé. Jésus ayant donné le pouvoir à ses ministres de lier ou délier, les prêtres pardonnent les fautes en Son nom et Sa Présence, et les papes ont créé les indulgences pour permettre aux hommes de rester dans la paix et la confiance en Dieu sans se troubler ni tomber dans la désespérance qui peut mener au suicide pour certains, en raison de fautes non réparables immédiatement.
Preuves de vie après la mort, témoignages crédibles de personnes ayant vu Dieu lors d'une expérience de mort imminente
Voir, lire les témoignages de ceux qui sont morts lors d'un accident ou sur une table d'opération, mais que Dieu a renvoyés à la vie pour témoigner de ce qu'ils ont vu.
Les témoignages du monde entier convergent grâce à internet, et nous vous en présentons des crédibles sur ce site. Tous les témoins convergent :
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une beauté et une musique inouïe,
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vision des proches décédés (parents, amis)
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un Être suprêmement Saint, Pur, Lumineux, l'Amour personnifié ;
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désir impérieux de rester avec lui ;
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l'âme à nu ; les péchés vus à travers ses yeux à Lui
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l'ennemi (Satan) qui convoite sa proie ;
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la Justice miséricordieuse de Dieu ; purgatoire ; enfer ; vision béatifique de Dieu...
La mort, l'abandon total
À la mort on va seul. À cet instant, tous les hommes sont sur un pied d'égalité, abandonnant définitivement derrière eux tout ce qui a fait leur vie, ceux qu'ils ont aimé, ce qui les a comblés, les biens qu'ils ont amassés. Tout statut social, privilège, rang, devient immédiatement caduque. Le dépouillement est total. Et pourtant tout ce qu'ils perdent n'est rien en comparaison de TOUT ce que Dieu veut leur donner.
À la mort, tout homme fait alors face à son créateur, Dieu, infiniment bon, infiniment saint, infiniment miséricordieux et qui, par deux alliances successives, a proposé aux hommes de vivre éternellement face à lui dans son amour, un amour tellement infini et puissant que l'homme ne peut le comprendre, le saisir. Dieu qui a tout fait pour les préserver, pendant leur vie, des malices de l'ennemi. Devant Dieu, pour compenser ses fautes, l'homme ne peut plus présenter que ses actes d'amour.
Choisir de faire le bien au cours de sa vie, c'est choisir la bonne porte, le phare, Jésus, ses Évangiles. Ensuite, il suffit de se laisser guider par la délicatesse de Dieu.
Alors, au moment de la mort, finies les misères et les ombres mouvantes ! Vive la lumière et l'amour total, éternel face à face avec Dieu qu'il promet à ceux qui l'aiment, qui aiment et qu'il aime. Un amour inimaginable. Comme une déclaration d'amour puissance 1 million à chaque seconde.
Une autre vie commence, la vraie vie en fait.
Que se passe-t-il au moment de la mort ?
À la mort, Dieu regarde dans l'âme, dépouillée de tout,
ce qu'il y a de Beau, de Vrai, de Grand.
Au moment précis où l'âme quitte le corps démarre la vie véritable. La mort est juste un passage qui introduit dans la présence même de Dieu. Il regarde dans l’âme la justice, le bien et l’amour que l’homme a diffusé dans sa vie autour de lui sur terre.
Le chrétien a l’avantage d’avoir aimé et cru en le Sauveur, Jésus-Christ, ce qui pèse lors du jugement. « Heureux ceux qui croient sans avoir vu », a dit Jésus.
Le chrétien peut néanmoins perdre la vie éternelle qu’il a reçue de Jésus lorsqu’il s’est mis à croire en lui, s’il s'est contenté d’être un chrétien de façade et n'a pas mis toute sa bonne volonté à suivre les préceptes de Jésus (mettre l’amour au premier plan) en restant volontairement dans la jalousie, l’égoïsme, etc. Et les petits actes d’amour que l’on peut réaliser dans sa vie pèsent peu face à l’immensité de l’amour de Dieu et à la sainteté.
Notre âme se retrouve donc devant Dieu et ressent intensément sa Sainteté, sa Grandeur, l'immensité de l'Amour qu'il dégage. Elle voit combien elle a été aimée par lui, le nombre de fois que Dieu est intervenu en sa faveur ou pour lui éviter une embûche, pour l'attirer à lui. Ceux qui ne croyaient pas en son existence sont surpris par cet Amour et cette Bonté, ils regrettent de n'avoir pas cru, pas saisi. Ils comprennent qu'ils sont passé à côté.
Les incroyants sont qualifiés dans la Bible de “morts” car, bien que vivant sur la terre, ils n’ont pas de relation vitale avec Dieu par Jésus Christ. Eux aussi, après la mort de leur corps, sont soumis au même jugement divin, aggravé par le fait qu’ils ont refusé de croire en leur Sauveur. Pourquoi le Sauveur, dont ils n’ont pas voulu de leur vivant, viendrait-il à présent les sauver ? Dieu est néanmoins tellement miséricordieux qu’il peut, juste avant la mort, pour sauver l’homme, inciter cet homme agonisant à reconnaître ses fautes et Jésus comme son Sauveur. Il peut aussi, si l’homme a fait beaucoup beaucoup de bien sur la terre, le sauver quand même. C’est à l’initiative de Dieu, qui reste libre et infiniment juste. Tous les autres, ceux qui n’ont pas voulu croire, par orgueil, en l’existence de Dieu et qui ont fait beaucoup de mal sur la terre subiront alors “le châtiment d’une perdition éternelle loin de la face du Seigneur” (2 Thessaloniciens 1, 9). Ils seront alors condamnés à vivre loin de Dieu, ce qu’ils avaient choisi eux-mêmes pendant leur vie. Et cette condamnation, ce n’est pas Dieu qui la prononcera, mais l’âme elle-même, éreintée du souvenir de son orgueil et de tout le mal qu’elle a fait, et faisant face à la sainteté, à l’immense amour que Dieu avait et a encore pour elle, à tout ce qu’il aura pu déployer pendant sa vie pour l’attirer vers lui, pour la sauver. L’âme, qui vient de découvrir l’existence de Dieu, sa réalité, sa bonté, son amour dont elle désire tant jouir à présent, en est justement privée, dans ce qui s’apparente à une mort éternelle.
La vie éternelle n’est donc pas à confondre avec l’immortalité de l’âme.
Il est procédé à un jugement immédiat. Chaque instant de notre vie, nos actions bonnes et mauvaises, défilent sous nos yeux et devant la Justice de Dieu. Chacun ressent puissamment son indignité, est accablé, et finalement se juge tout seul.
À cet instant précis, pour bénéficier du rachat et de la vie éternelle avec Dieu que Jésus nous a acquise, encore faut-il avoir cru en Dieu, en Jésus, et avoir mis en pratique avec bonne volonté ses commandements d'amour et de pardon pour les autres.
Néanmoins dans sa miséricorde, Dieu donne à chacun, dans la vie, de nombreuses occasions de beaucoup aimer, ce qui peut peut-être racheter ceux qui ne croyaient pas en lui. Dieu reste souverainement libre de sauver qui il veut, même une personne qui n'a pas cru en lui...
Toutefois, l'homme, même pardonné par Dieu lors des confessions devant un prêtre, doit lui rendre des comptes au moment de la mort, et subir éventuellement une purification avant de pouvoir bénéficier de la vie éternelle en présence de Dieu que nous a acquise le Christ.
Car le pardon de Dieu, s'il efface les fautes, ne supprime pas les conséquences, parfois très graves, que les fautes ont pu avoir sur autrui. Aussi, malgré le pardon, l'âme reste-t-elle tachée et manque-t-elle de sainteté.
Or nul ne peut se tenir devant la Sainteté de Dieu, donc près de lui pour la vie éternelle, sans avoir l'âme 100 % sainte. Il faut donc qu'elle soit purifiée. On ne sait pas exactement comment s'effectue cette purification, ni combien de temps elle dure (en temps terrestre). Certains pensent que c'est l'Amour du Christ qui brûle les moindres recoins de l'âme pour la sanctifier (lire plus bas), encore un don inouï de sa part... Cette phase de purification, avant de jouir éternellement de la présence de Dieu, c'est le purgatoire, auquel croient les catholiques.
Jésus a gratifié de nombreux saints, mais aussi des laïcs ordinaires (voir la page Expérience de mort imminente, avec le témoignage édifiant de Gloria Paulo), de visions du jugement de l'âme lors de la mort, et du purgatoire.
Les autres âmes, celles qui n'ont pas assez aimé dans leur vie, se montrant égoïstes, individualistes, celles qui se sont jetées dans une quête de plaisir désordonné, celles qui n'ont pas souhaité vivre avec Dieu durant leur vie sur terre, bénéficient aussi de la vie éternelle... mortelle car en présence du Mal. L'enfer, c'est, au moment de la mort, se trouver face à Dieu, réaliser qu'il existe bel et bien, que l'on a fait beaucoup de mal sans se préoccuper de Dieu, mais ne plus avoir la possibilité de l'approcher alors qu'on en ressent un désir intense. Il est trop tard. On se retrouve donc aux côtés de celui qui nous a accompagné toute notre vie car nous-mêmes l'avons en toute liberté choisi : le Mal absolu, qui souhaite nous faire souffrir là-haut bien plus encore qu'il nous a fait souffrir ici-bas par la crainte de la mort, la maladie, la peur, l'angoisse, le désespoir, les tragédies.
Tous ceux qui croient en Dieu et le suivent en faisant de leur mieux pour aimer et diminuer le nombre de fautes qu'ils commettent, et tous ceux qui font le bien et diffusent l'amour autour d'eux, n'auront rien à craindre au moment de la mort car celle de Jésus nous a tous rachetés. Jésus a payé le prix fort pour chacun d'entre nous.
Il a vaincu le mal pour toujours, la mort pour toujours.
À vous de ne pas rejeter son offre de vie éternelle avec Lui.
Vers la rencontre
« Les hommes droits le verront face à face. » C’est la promesse qui nous est faite de voir Dieu tel qu’il veut se donner à nous. L’expression « face à face » connote la relation personnelle que Dieu veut établir avec chacun.
© Prions en Église
L’amour en héritage
« C’était une bonne personne », peut-on entendre à l’issue d’un enterrement, quand les langues se délient autour d’un café. Bonté aux multiples visages : bonhomie, gentillesse, compassion, miséricorde. Baume adoucissant la peine plus que le souvenir des sublimes exploits du même défunt. Aux yeux de Dieu, c’est surtout l’amour qui importe : « Ramasser une épingle par amour peut sauver une âme », écrivait sainte Thérèse de Lisieux.
Père Thibault Van Den Driessche, assomptionniste © Prions en Église
Un prêtre raconte les grâces que Dieu donne avant la mort.
Jugement, purgatoire, Résurrection
plus en détail
J’ai vu des mourants s’exclamer : « Oh, comme c’est beau ! »
©
Au moment de la mort, chaque homme reçoit dans son âme sa rétribution éternelle. Chacun se voit jugé en conscience dans la vérité de son cœur, soit à travers une purification, soit pour entrer dans la béatitude du ciel, soit pour se damner. L’Église invite à la conversion et également à la confiance.
D’un point de vue purement humain, la mort est incompréhensible et scandaleuse. C’est pourquoi, naturellement, nous en refoulons l’idée même. Sans une espérance religieuse en un au-delà, la mort n’est qu’un retour au néant d’où nous fûmes tirés. Notre monde occidental déchristianisé occulte la réalité de la mort. Pourtant la mort est bien l’unique événement inévitable de nos vies. Elle se rapproche de nous inexorablement, par cercles de plus en plus étroits : « il », « tu » « ma ». Ma mort, la mort du « je », où plus personne ne peut aller à ma place. Solitude et impuissance absolues.
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Sommaire de l'article
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Le paradoxe ultime : lucidité mais impuissance
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L’homme est un être de désir, fait pour l’éternité
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La mort est « derrière nous »
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La mort marque la fin de toute solitude
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À l’heure de la mort, Dieu, trop impatient d’amour, en profite pour...
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Se préparer à la mort
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Le moment du jugement personnel
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En pleine conscience
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Vie éternelle et damnation ne sont pas équivalentes
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Le purgatoire
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Et si le Christ était ce feu purifiant ?
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Le banquet de noce et l’éblouissement de l’âme
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Le purgatoire serait comme un éblouissement douloureux, mais temporaire
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Un éternel présent
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La Parousie et le jugement dernier
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Témoignage d'une femme ayant fait une EMI (expérience de mort imminente) confirmant que chacun de nos actes a une répercussion sur La résurrection des corps
Le paradoxe ultime : lucidité mais impuissance
Cette proximité de ma mort me donne une extraordinaire et unique lucidité sur ma vie. Mais au même moment de cette lucidité ultime, lucidité qu’aucun autre moment de la vie ne peut apporter, je ne peux rien faire, car je n’ai plus d’avenir, plus de possibles à explorer. J’y vois enfin clair, mais trop tard. Le savoir est là, lumineux, mais privé de toute la fécondité du faire. Lucidité absolue mais totale impuissance : voilà le paradoxe auquel nous devrions nous préparer à l’approche de la mort.
L’homme est un être de désir, fait pour l’éternité
Si la philosophie veut nous « apprendre à mourir » (Montaigne), ses réponses restent incapables de combler le cœur de l’homme naturellement assoiffé d’éternité. Les mythologies et autres religions naturelles veulent apporter des récits plus convaincants sur l’au-delà, mais c’est la Révélation chrétienne qui — en Jésus le Christ — révèle à l’homme sa destinée ultime et son incroyable dignité.
Sans Dieu l’homme est une énigme à lui-même, un « monstre incompréhensible » disait Pascal, et c’est seulement en son origine qu’il peut trouver les réponses sur sa destinée. C’est donc en Dieu notre Créateur que se trouvent ces réponses et le Christ n’est pas venu sur terre pour une autre raison que celle-là : nous enseigner qui nous sommes, d’où nous venons, ce que le péché nous fit perdre, quelle est notre dignité et où nous allons.
Sa réponse comble le cœur de l’homme au-delà de nos espérances les plus folles : il nous révèle que nous fûmes créés gratuitement par amour « à son image », et qu’ainsi nous sommes fils adoptifs de son Père céleste et destinés en lui à une éternité de joie. Éclairée par les paroles du Christ, l’Église peut poser quelques jalons prudents mais assurés sur ce qui se passe au moment de notre mort physique et après.
La mort est « derrière nous »
Les chrétiens savent que la vie est une, unifiée et éternelle, que leur vie éternelle a déjà commencé ici-bas et que la mort n’est pas à venir mais qu’elle est déjà en quelque sorte "derrière eux". Cette vie éternelle est acquise depuis la Passion et la Résurrection du Christ à laquelle ils sont associés définitivement par leur baptême. À chaque chrétien, par une vie de charité et d’oubli de soi, d’anticiper déjà sur terre autant que possible la réalité du ciel, où seul l’amour demeure.
Le baptême actualise pour chaque être humain l’événement définitif de la mort et de la Résurrection de Jésus par lesquels il nous a offert la vie éternelle.
Bien sûr, la mort physique (séparation de l’âme et du corps) est encore à venir mais elle n’est qu’un passage vers un "plus de vie", la vie en plénitude, en abondance, bien plus réelle que notre vie présente.
Pour les chrétiens, la mort est l’entrée dans la vraie vie en Dieu et il faut s’y préparer. Dans la foi, ils savent que la mort est le jour de la rencontre avec Dieu, l’épreuve décisive dont dépend leur avenir, l’entrée dans la vraie vie en Dieu.
L’élément commun entre notre vie terrestre et la vie dans l’au-delà est l’amour. Ne subsiste que ce qui se donne. Chaque fois que nous ne vivons pas pour nous-mêmes mais pour l’autre, en nous donnant à lui avec confiance et amour, nous anticipons déjà la réalité du ciel. Là ne demeurera que l’amour, le don total de nous-mêmes à Dieu le Père, dans le Christ, rendu possible par l’Esprit saint en nos cœurs. Dès ici-bas, nous avons un avant-goût de ce bonheur éternel à chaque fois que nous aimons en esprit et en vérité, que ce soit dans l’amour conjugal (y compris physique), familial (paternel ou maternel) ou mystique.
La mort marque la fin de toute solitude
L’âge avancé est souvent synonyme de solitude croissante, d’isolement : on perd ses amis (deuils), mais aussi ses moyens physiques, sa vie sociale. La maladie isole également énormément. Enfin, l’agonie qui précède la mort est l’expérience d’une solitude indépassable : « J’y vais seul. » La Révélation chrétienne nous dit qu’au contraire, la mort nous ouvre sur la fin définitive de toute solitude : une communion parfaite avec celui qui est totalement autre et qui nous aime. Cette communion n’est pas une fusion car dans ce face à face avec celui qui, enfin, va me combler totalement, je deviens pleinement moi-même. Rien à voir non plus avec une quelconque réincarnation qui renouvellerait notre solitude existentielle sous une autre forme. Dieu, l’autre par excellence, se donne à nous en pleine lumière. Cette communion d’amour absolue marque la fin de toute solitude. Ainsi, « ma solitude n’est pas confirmée par la mort, mais brisée par la mort » (E. Levinas, Le Temps et l’Autre, PUF, p. 63).
À l’heure de la mort, Dieu, trop impatient d’amour, en profite pour...
La foi chrétienne, mais aussi déjà l'expérience quotidienne peuvent aider non seulement à vaincre toute angoisse face à la mort, et bien davantage à l’anticiper telle qu’elle est : plénitude de joie au-delà de nos espérances les plus folles.
L’expérience montre qu’au moment de la mort, les chrétiens sont souvent comblés de grâces. Je crois fermement que pour le chrétien fidèle, le moment de ce passage est vécu comme une bénédiction. "Béni" signifie comblé de grâces, d’aide divine. Cette conviction, tirée de mon expérience dans l’accompagnement des mourants, est qu’à l’heure de la mort, Dieu, trop impatient d’amour, en profite pour combler de grâces le cœur de son enfant. J’ai même accompagné des personnes à qui Dieu avait "montré" le ciel dans leur agonie. J’ai vu des mourants s’exclamer : « Oh, comme c’est beau ! », ou cette vieille dame aux USA, s’émerveillant ensuite comme une petite fille : « Tout est vrai ! Tout ce que l’on m’a enseigné au catéchisme est vrai ! ».
Être secondé, secouru à l'instant de l'ultime chavirement, n’est-ce pas après tout ce que les catholiques demandent à la Vierge à chaque fois qu'ils prient le Je vous salue Marie : « Priez pour nous maintenant et à l’heure notre mort ». Alors, qui pourrait penser que la Vierge Marie reste passive ou indifférente à un tel moment, et ne pas intercéder auprès de son Fils ? Saint Alphonse de Ligori rapporte cette anecdote dans son best-seller Les Gloires de Marie : « Saint Jean de Dieu, se trouvant près de mourir, attendait la visite de Marie : il aimait tant cette bonne Mère ! Ne la voyant point paraître, il s’attristait et peut-être s’en plaignait-il. Quand le moment fut venu, la divine Mère se montra devant lui, et, comme pour le reprendre tendrement de son peu de confiance, elle lui adressa ces paroles si réconfortantes pour les serviteurs de Marie : “Ce n’est pas ma coutume d’abandonner à pareille heure ceux qui m’ont suivie.” »
Se préparer à la mort
Il nous appartient cependant d’être prêts. Quand le Christ dit qu’il revient bientôt, même s’il parle d’abord de la fin des temps, ces paroles peuvent inclure également l’instant de notre mort, pour lequel il faut nous préparer à le rencontrer. Même s’il y a des exceptions nombreuses dues aux circonstances, la vie chrétienne conditionne fortement le vécu personnel de notre agonie. Rappelons d’abord que Dieu a l’exact même amour pour chacun de ses enfants, même si certains le "soucient" plus que d’autres ! Dieu se donne à chacun mais avons-nous été habitués à vivre en sa présence ? Car la foi n’est rien d’autre qu’une amitié avec Dieu et une amitié se construit pas à pas, durant toute une vie. L’agonie manifeste la mesure de notre communion avec Dieu. Si ma vie durant, j’ai vécu dans cette tendre proximité avec mon Dieu, je suis plus fort pour entrer dans mon agonie car la solitude est déjà vaincue. Je sais déjà d’expérience qu’il ne m’abandonnera pas, que mon nom est écrit dans la paume de sa main (Isaie 49).
À l’inverse, si je n’ai pas auparavant fortifié cette relation d’amour filial avec Dieu au cours de ma vie, je peux être assailli par des angoisses bien naturelles, ou même par le désespoir. Notons en passant que jusqu’à une période récente, le chrétien priait pour être "préservé d’une mort subite", afin d’avoir le temps de l’agonie pour se préparer une dernière fois à rencontrer son Créateur.
Le moment du jugement personnel
Sur le plan théologique, ce moment de la mort physique correspond donc pour l’âme à son jugement particulier, dans l’attente de la fin des temps. Durant ce jugement particulier, à l’instant de la mort, se détermine notre destin éternel. Si Dieu, dans son infinie liberté et miséricorde, peut faire à qui Il veut la grâce d’une ultime décision de conversion juste avant sa mort, la mort met cependant fin à la vie de l’homme comme temps ouvert à l’accueil ou au rejet de la grâce divine manifestée dans le Christ. Elle marque la séparation de notre âme (notre principe spirituel) et de notre corps (matériel).
Celle-ci reçoit sans tarder sa rétribution éternelle : « Chaque homme reçoit dans son âme immortelle sa rétribution éternelle dès sa mort en un jugement particulier qui réfère sa vie au Christ, soit à travers une purification, soit pour entrer immédiatement dans la béatitude du ciel, soit pour se damner immédiatement pour toujours. ». (Catéchisme n. 1022)
Ainsi, « doué d’une âme immortelle, l’homme peut, dès sa mort, rencontrer son Créateur et Seigneur ». (Catéchisme des évêques de France, 658).
En pleine conscience
Durant ce jugement, la conscience, dégagée de toutes ses ignorances et de ses dissimulations et éclairée de l’illumination divine propre à la mort, reconnaît son état personnel en pleine vérité. Mettant un terme à ce qu’aura été notre vie et la totalité de notre histoire, avec ses mérites et démérites, notre mort nous récapitule alors tout entier et dégage ce qu’aura été l’option fondamentale de notre histoire (le salut ou la damnation) : cette option, Dieu la discerne avec justice et miséricorde. Saint Jean Damascène (repris par saint Thomas d’Aquin) explique que « ce que la mort est pour les hommes, la chute l’est pour les anges, car après la chute il n’y a pas pour eux de conversion, ni pour les hommes après la mort ». Cela ne veut pas nécessairement dire que l’homme touche le stade définitif de son destin à l’instant même. L’Église dans son enseignement sur « les fins dernières » distingue ce jugement individuel (ou particulier) du jugement dernier (voir plus loin).
La vie éternelle nous est déjà acquise par le Christ, chemin unique vers le Père : il a acquis pour chacun de nous une place au ciel, une place qui nous attend. À nous d’accepter son Salut sans tarder.
Notons enfin que les expériences de mort imminente (EMI ou NDE) vécues par de nombreuses personnes sur tous les continents depuis que les techniques de réanimation se sont améliorées corroborent parfaitement ces éléments énoncés par la doctrine chrétienne (sortie du corps, pleine conscience, lumière et bien-être infini, rencontre personnelle avec un être d’amour). Lire sur ce site les témoignages de personnes des quatre coins du monde, anonymes, médecin, cinéaste, jeunes, futur prêtre, etc., ayant fait une expérience de mort imminente.
Vie éternelle et damnation ne sont pas équivalentes
Il est important de préciser que Salut et damnation ne sont pas deux voies qui se présenteraient également à l’homme. Nous fûmes créés pour la vie et la vie en abondance (Jn 10, 10), même si demeure la possibilité de la perdition. La possibilité de l’enfer existe cependant et il est très important de la maintenir car elle est la condition d’un choix libre (salut ou damnation). L’Église prie pour qu’il n’y ait pas d’âmes en enfer (les anges rebellés contre Dieu y sont déjà). Par ailleurs, la Vierge Marie à Fatima lance un appel pressant pour « prier et se sacrifier » pour les âmes qui vont en enfer. La possibilité de l’enfer est quelque chose de bien réel.
Le purgatoire
L’âme qui a choisi l’amour de Dieu peut cependant nécessiter d’être purifiée davantage. C’est le purgatoire, qui apparaît comme un processus interne et nécessaire de transformation de l’homme, par lequel ce dernier se rend capable de Dieu, et de la communion des saints. Le purgatoire n’est pas une troisième voie intermédiaire entre le Salut et la damnation. Il est définitivement du côté du Salut mais pour l’âme qui nécessite encore une purification finale pour être capable de Dieu. Ce n’est pas non plus une salle d’attente ou une « sorte de camp de concentration dans l’au-delà, où l’homme devrait subir des châtiments qui lui seraient imposés d’une manière plus ou moins positive » (J. Ratzinger, La Mort et l’au-delà, p. 238). Le purgatoire est l’état que vit l’âme encore imparfaite en présence de Dieu. « Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du ciel. L’Église appelle Purgatoire cette purification finale des élus qui est tout à fait distincte du châtiment des damnés », définit le Catéchisme (n. 1030 et 1031). Il s’appuie notamment sur de nombreux versets bibliques, notamment 1 Co 3, 15 : « Si son œuvre est consumée, il en subira la perte ; quant à lui, il sera sauvé, mais comme à travers le feu. » Il est donc un processus interne et nécessaire de transformation de l’homme, par lequel ce dernier devient capable du Christ, capable de Dieu et par la suite capable de s’unir à toute communion des saints.
À l’instant de la mort, l’âme (séparée du corps) parait sans fard dans la pleine lumière du Christ. Nos vies sont alors référées à Lui, le « Parfait Adam » (c’est le jugement particulier, cf. 2 Co 5.10). Nombre d’entre nous ne seront pas suffisamment prêts à vivre en sa présence, et c’est en cela que cette présence, bien qu’aimante, sera douloureuse. C’est ce feu de la purification dont parle Paul. Le purgatoire n’est donc pas une chambre d’attente, une pénitence préalable à la vision de Dieu, mais il est cette vision même, encore douloureuse cependant du fait d’une condition encore pécheresse du sauvé. En purgatoire, cette vision de Dieu est ressentie comme une peine autant que comme un bienfait. Comme une violence faite à notre impureté et cette violence purifie la personne de ses impuretés.
Et si le Christ était ce feu purifiant ?
De plus en plus de théologiens, s’appuyant sur la Tradition, pensent que c’est bien la présence même du Seigneur qui purifie et non l’attente de cette présence dans un "lieu" séparé du ciel. Cette longue citation de l’encyclique de Benoît XVI, Spe Salvi (47), résume parfaitement ce propos :
« Certains théologiens récents sont de l’avis que le feu qui brûle et en même temps sauve est le Christ lui-même, le juge et sauveur. La rencontre avec lui est l’acte décisif du jugement. Devant son regard s’évanouit toute fausseté. C’est la rencontre avec lui qui, nous brûlant, nous transforme et nous libère pour nous faire devenir vraiment nous-mêmes. Les choses édifiées durant la vie peuvent alors se révéler paille sèche, vantardise vide et s’écrouler. Mais dans la souffrance de cette rencontre, où l’impur et le malsain de notre être nous apparaissent évidents, se trouve le salut. Le regard du Christ, le battement de son cœur nous guérissent grâce à une transformation certainement douloureuse, comme “par le feu”. Cependant, c’est une heureuse souffrance, dans laquelle le saint pouvoir de son amour nous pénètre comme une flamme, nous permettant à la fin d’être totalement nous-mêmes et avec cela totalement de Dieu. Ainsi se rend évidente aussi la compénétration de la justice et de la grâce : notre façon de vivre n’est pas insignifiante mais notre saleté ne nous tache pas éternellement, si du moins nous sommes demeurés tendus vers le Christ, vers la vérité et vers l’amour. »
Le banquet de noce et l’éblouissement de l’âme
Deux images décrivent bien le purgatoire. Une première image, présente dans les paraboles de l’Évangile, est celle du banquet de noces. Nous y sommes invités, nous y avons une place, mais notre robe est encore tachée, souillée. Notre joie est donc partagée : certes, nous sommes dans la présence du Bien Aimé, mais cette présence même, par sa splendeur et le banquet qui l’entoure, nous fait réaliser que nous aurions dû nous préparer, nous laver et nous habiller autrement. À l’image du Bon Père de la parabole de l’enfant prodigue (Lc 15), Dieu nous revêt des vêtements du Salut et nous presse d’entrer célébrer mais nous pouvons sans peine imaginer la joie mêlée de contrition, peut-être de honte aussi, du fils prodigue, assis à la table du Père.
Le purgatoire serait comme un éblouissement douloureux, mais temporaire
Une seconde image m’est plus personnelle (Ce qui nous attend après la mort, p. 99). Le purgatoire serait comme un éblouissement douloureux, mais temporaire. Si nous restons un long temps dans une obscurité totale et que d’un seul coup nous sortons dehors, dans la pleine lumière du soleil de midi, nos yeux sont éblouis et souffrent, le temps pour eux d’une adaptation à cette pleine lumière du jour. Cet aveuglement peut durer longtemps et la douleur peut être très vive, selon le degré d’obscurité où nous vivions auparavant. Le purgatoire est ce temps d’éblouissement douloureux de notre être au sortir des ténèbres du péché, et exposé à la pleine lumière du Christ — « Lumière née de la Lumière » — lumière à laquelle notre vie terrestre n’a pas suffi à nous habituer. La présence du Christ qui la comble de joie est encore en quelque sorte douloureuse, non tant que Dieu la punisse mais plutôt qu’elle n’est pas préparée pleinement à cette lumière.
Un éternel présent
La question de l’écoulement du temps au purgatoire est très compliquée : nous sommes des êtres temporels et il nous est très difficile d’en faire abstraction pour nous penser hors du temps, dans "l’Éternité". Cette dernière n’est certainement pas une succession à l’infini d’années, de siècles et de millénaires… une telle vision de l’éternité serait angoissante. Elle est davantage à comprendre comme un éternel présent, où toute attente (qui marque si fortement le vécu de notre temporalité ici-bas) n’existe plus, car nous sommes comblés dans le plus profond de notre être même par la présence de Dieu. Nous faisons du reste déjà l’expérience ici-bas de la subjectivité du temps : les moments heureux, comblés d’amour, passent vite car nous y sommes tout entiers dans le présent, vivant chaque minute pour elle-même. Au contraire, les moments difficiles, de solitude, de maladie, d’ennui semblent ne jamais vouloir s’écouler.
La Parousie et le jugement dernier
L’Église, et la Création toute entière, attend le retour définitif du Christ. Ce retour ne sera pas semblable à sa première venue (son Incarnation). Il s’agit d’un retour « en gloire », tel que tout homme, croyant ou non, le reconnaîtra. Ce retour marquera la fin des temps (c’est-à-dire la fin de l’Univers tel que nous le connaissons), la manifestation finale de Dieu — « Dieu sera alors tout en tous » (1 Co 15, 28) — et sa victoire définitive sur le péché et la mort : « Le dernier ennemi vaincu sera la mort » (1 Co 15, 26). Nul ne connaît le jour ni l’heure de ce retour (Mc 13, 35) ; nous savons simplement qu’il sera précédé par de nombreux signes souvent apocalyptiques.
Pour chacun d’entre nous, c’est alors le Jugement dernier (ou universel). Nos actes et leurs conséquences après notre mort paraissent devant Dieu. Voici comment Joseph Ratzinger explique le rapport entre le jugement individuel dont nous avons parlé (au moment de la mort) et ce jugement dernier ou universel :
« Bien que la mort fixe la vérité définitive de tel homme, il y aura quelque chose de nouveau quand le monde cessera de souffrir de toute faute, quand donc, pour ainsi dire, toutes les conséquences des actes de cet homme seront tirées, quand sa place dans l’ensemble sera enfin définitivement fixée. Ainsi, pour l’individu, la fin de tout n’a rien d’extérieur à lui, c’est au contraire une réalité qui le touche au plus intime de lui-même. » (La Mort et l’au-delà, p. 214).
À 20 ans, cette personne a vécu une expérience de mort imminente au cours de laquelle son "livre de vie" (toute sa vie) a été déroulé devant elle. Son témoignage corrobore les propos du cardinal Ratzinger concernant l'impact de chacune de nos actions sur la vie d'autrui.
C’est seulement à la fin des temps que toutes les conséquences de nos actions (bonnes ou mauvaises) auront fini de porter du fruit, et pourront être jugées. Pensez par exemple à sainte Thérèse de l’Enfant Jésus : à sa mort à 24 ans, le 30 septembre 1897, elle n’avait pas fait "grand-chose" sinon être une bonne petite carmélite à Lisieux et écrire un récit autobiographique. C’est déjà pas mal, pourrait-on dire (!), mais ce n’est rien en comparaison du bien qu’elle a fait depuis, par son livre et cette petite voie de sainteté qu’elle a ouverte et offerte à l’Église et qui a touché depuis des centaines de millions de vies chrétiennes. Sainte Thérèse est du reste devenue docteur de l’Église à juste titre. C’est cela qui sera pris en compte pour elle au jugement dernier. « Mon ciel, je le passerai à faire du bien sur la terre », prophétisait-elle.
La résurrection des corps
C’est également le moment de la « résurrection des corps », si difficile à comprendre. Comment les corps ressusciteront ? Avec quelle matérialité ? « Concernant la matérialité de cette résurrection, presque tout demeure en suspens. On affirme avec insistance qu’elle est “tout autre chose”… », écrit encore Joseph Ratzinger (La Mort et l’au-delà, p. 178), qui demande aux théologiens de se garder de toute spéculation hasardeuse sur le sujet. Le texte de référence le plus commun est ici 1 Co 15, 43, où saint Paul décrit nos corps ressuscités comme incorruptibles, glorieux, immortels, animés par l’Esprit saint, et surtout à l’image du nouvel Adam, donc à l’image du corps glorieux du Christ. Ce dernier, le Christ le rassemble peu à peu dans son Église (qui est son "corps mystique", la communion de tous les saints), nourrie de son Corps eucharistique (« Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui », dit Jésus, en Jn 6,56).
Extraits d'un article du père Nathanaël Pujos publié sur le site internet Aleteia
Lire aussi sur Aleiteia : « Pauvres fous, dit Dieu, qu’attendez-vous ? »
Que faire pour avoir la vie éternelle ? Suivez le chemin proposé par Jésus
De la mort de Jésus sur la croix, qui peut apparaître comme une défaite...
... jaillit la victoire éclatante de Dieu, par la Résurrection de Jésus, attestée par plus de 500 témoins et proclamée dans les Évangiles. Jésus, maître de la vie, vainqueur de la mort est VIVANT L'ennemi, Satan, est définitivement vaincu.
Sur terre, l'ennemi est encore le prince de ceux qui se laissent faire et endormir : il incite à commettre des fautes.
Il fait tout pour faire chuter, éloigner de Dieu, convaincre que Dieu n'existe pas et empêcher de rejoindre le phare brillant dans la nuit, Jésus.
Lorsque vous mourez et êtes devant le tribunal de Dieu, l'amour infini de votre créateur vous est perceptible. Vous réalisez que tout ce que vous aviez entendu (et pensiez être des balivernes peut-être) est vrai : Dieu existe et vous aime infiniment et passionnément. Si vous n'avez pas cru en Dieu, vous réalisez que vous êtes passé à côté et que l'ennemi a soufflé sur les braises de la moindre de vos erreurs afin de les multiplier et les amplifier pour vous faire souffrir sur terre, vous faire craindre la mort, puis, à l'heure de cette mort, vous emmener avec lui dans son enfer pour que vous y soyez privé de l'amour de Dieu éternellement et viviez dans ce tourment. C'est le Diable qui est votre accusateur devant Dieu et il se souvient de chaque péché que vous n'avez pas demandé à Dieu de vous pardonner AVANT votre mort.
Hé ! Vous ne pourrez pas dire que vous n'étiez pas au courant, Dieu vous a fait croiser ce site pour vous faire réfléchir et vous interpeller.
La solution passe par Jésus, il n'est jamais trop tard ! Mettez-vous à l'abri de la croix. Suivez Jésus, apprenez à le connaître, votre vie ne sera pas un fardeau mais une espérance, il vous aidera et se dévoilera à vous, mille petits signes vous signalerons sa présence à vos côtés, faites le bien, aimez les autres au lieu d'agir égoïstement.
Dieu est Tout-Puissant et bien plus fort que l'ennemi.
Aucun mal n'est supérieur à la bonté, à l'amour et à la puissance de Dieu.
Jésus vous emmènera sur le bon sommet, celui de sa montagne sainte. Ce ne sera pas de tout repos, c'est certain, mais vous y parviendrez car lui, il ne vous laissera jamais tomber et vous aidera.
Alors, dans votre course de la vie, pensez à la vraie vie (l'éternelle)... Ne laissez pas l'ennemi vous rattraper, vous endormir.
Saisissez la main que Jésus vous tend (une fois de plus) ! Il ne vous décevra pas.
Jésus sauve les multitudes. Faites-en partie
Sa croix arc-en-ciel vous sauvera, elle mène à son cœur d'amour.
Et bien avant cela, ici-bas, vous vivrez dans la JOIE ! Il vous fera savoir qu'il vous aime !
... choisissez la bonne porte
Peu importe que vous chutiez en fautant sans cesse sur terre. Tous nous chutons et sommes imparfaits. Dieu le sait bien ! Demandez-lui pardon et relevez-vous, repartez. C'est ce que lui a fait lorsqu'il a chuté trois fois en portant sa croix, et c'est ce qu'il a voulu nous faire comprendre en se relevant autant de fois. Alors vous aussi, relevez-vous, mettez toute votre confiance en lui. Il vous pardonnera et vous guidera.
En choisissant Jésus, ses Évangiles, il fera rouler pour vous aussi, au jour de votre mort, la pierre derrière laquelle se trouve Sa lumière de Vie éternelle, celle de sa Résurrection, Sa Présence aimante qui vous comblera enfin de tous vos vides. Lui, c'est l'Amour personnifié, incarné.
Pour en savoir plus sur la Bible, les Évangiles, leur incroyable histoire, leur contenu, leur fiabilité
« Tu sauras que je suis le Seigneur, ceux qui espèrent en moi ne seront pas déçus. »
(Isaïe 49, 23)
Il vous dira lors de votre mort : « Viens ! »
Quelle joie indescriptible !
Alors il donnera à votre âme des ailes pour qu'elles vous portent près de lui, là où il n'y a plus jamais de tristesse et de tourments, là où règne la paix et l'amour éternels.
Et vous pourrez enfin voir Jésus face à face !
Il vous prendra par la main et vous vivrez dans Sa Paix, Sa Joie et Son Amour pour l'éternité.
Et puisque vous êtes croyant ou êtes devenu croyant, votre famille, même dans la tristesse de votre départ,
saura que vous reposez avec lui et en paix.
RIP. Rest in Peace
Il faut juste ajouter "in joy" (dans la joie).
RIPIJ
Prière pour une personne mourante ou décédée
Peut-être êtes vous triste car une personne que vous aimez glisse vers la mort et son devenir dans l'éternité vous angoisse ?
Peut-être êtes-vous dans la peine suite à la perte d'un être cher ? Vous vous posez des questions sur la mort, l'endroit où se trouve à présent l'âme de cette personne, vous aimeriez savoir si elle est près de Dieu ?
Le meilleur moyen de faire un acte d'amour envers la personne agonisante ou envers celle déjà décédée, est de prier pour elle, par exemple le chapelet de la Divine Miséricorde près de la personne mourante ou à distance, ou même après le décès. Car Dieu est le maître du temps, de l'espace, et il écoute toute prière quel que soit l'instant. La récitation de ce chapelet peut sauver l'âme de la personne mourante ou décédée. Dieu, omniscient, sait déjà que vous allez le réciter avant même que l'idée ne traverse votre esprit.
Faire dire des messes pour une personne décédée est aussi une belle preuve d'amour envers elle. Dans le passé, on faisait dire un trentain (trente) de messes pour les très proches, mais Dieu n'est pas regardant au nombre exact et connaît les ressources financières de chacun, lui qui a admiré la pauvre veuve qui mettait quelques piécettes, tout ce que qu'elle avait en fait, dans le tronc du temple à Jérusalem, discrètement et anonymement, pendant que certains riches donnaient leur superflu en se faisant les plus voyants possible.
Pourquoi des messes ? Parce que Jésus s'offrira en sacrifice (commémoratif) à son Père (notre Père) au bénéfice de l'âme de la personne décédée. Son sacrifice ayant une valeur infinie, plusieurs messes ont une valeur infinie pour le salut de l'âme concernée.
«Je prendrai soin d'eux pour toi », dit Jésus à ceux qui viennent de perdre un animal qu'ils aimaient et qui ont mal.
Spécial animaux : vont-ils au ciel ?
L'amour de Dieu pour (toute) Sa Création
Nombreuses sont les personnes désireuses de savoir si les animaux vont, ou non, au ciel. La Bible reste silencieuse à ce sujet, ce qui ne veut pas dire que ce n'est pas le cas. Pour faire plaisir à un homme, Dieu peut aller bien au-delà de ses désirs les plus profonds, notamment permettre qu'il retrouve, à sa mort, un animal aimé et chéri déjà disparu.
Dieu aime sa Création entière, y compris les animaux. À Jonas, qui lui reproche, dans la Bible, de pardonner aux habitants de la ville de Ninive, il exprime son refus de détruire cette ville en premier lieu parce qu'elle est composée de nombreux habitants encore très ignorants de Dieu, en second lieu parce qu'ils viennent de se repentir et enfin parce qu'il y a aussi dans la ville une foule d'animaux.
« Et moi, comment n’aurais-je pas pitié de Ninive, la grande ville, où, sans compter une foule d’animaux, il y a plus de cent vingt mille êtres humains qui ne distinguent pas encore leur droite de leur gauche ? » (Jonas 4, 11).
Dans les Évangiles, Jésus dit aussi :
« Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? » (Matthieu 6, 26)
« Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille. » (Matthieu 10, 29)
« Est-ce que l’on ne vend pas cinq moineaux pour deux sous ? Or pas un seul n’est oublié au regard de Dieu. » (Luc 12, 6).
Bien sûr, Dieu ne peut empêcher chaque acte de maltraitance envers les animaux, tout comme ceux que nous commettons envers les autres, volontairement ou involontairement, sinon il devrait sans cesse intervenir et les hommes ne seraient plus libres, finalement. Mais Dieu n'oublie jamais rien. Tôt ou tard, tout acte posé passe en jugement devant Lui.
Citons aussi Saint François d'Assise qui aimait la Création tout entière et en particulier les animaux, à tel point qu'il a composé une prière-hymne à la Création. Il est presque toujours représenté, dans l'art, en compagnie d'animaux, d'oiseaux en particulier.
Cliquez sur les boutons pour lire deux avis complémentaires au sujet d'une vie éternelle pour les animaux.
Un témoignage personnel : je n'étais pas croyante auparavant. À trois jours d'intervalle, j'ai perdu deux animaux de compagnie qui m'étaient chers. Très affectée et me demandant où ils étaient, j'ai balbutié une sorte de prière. C'est alors que je les ai vus en route vers une grande lumière. Lorsqu'ils s'arrêtaient, s'asseyaient et se retournaient vers moi, prêts à faire demi-tour, car je ressentais clairement qu'ils étaient sensibles à ma peine, je leur disais de poursuivre vers la lumière. Sur la fin, ils sont parvenus aux pieds d'un homme et la joie de le voir les a rendus hystériques, jappant comme seuls les chiens surexcités peuvent le faire. Concentrés sur cet homme, ils me zappaient complètement, je n'existais plus. Cet homme m'a fait un salut avec sa main, souriant, puis il m'a tourné le dos et les animaux, rejoints par d'autres, l'ont suivi en jappant, bondissant... comme hypnotisés par lui.
La semaine suivante, j'ai fait une rencontre personnelle avec cet homme. C'était Jésus. Ce site est né de cette bouleversante rencontre qui a changé ma vie.
Et aussi :
Dieu et comment expliquer "l'injustice" de la mort d'un enfant
Rappelons que Dieu ne désirait pas la mort et la désolation qui se sont abattues sur le monde après que l'homme a choisi de se séparer de Dieu.
L'ennemi utilise la mort en agitant son spectre pour faire peur aux incroyants. "Ce grand vide juste après", dit-il... Il utilise la mort pour semer le doute chez les croyants. Il utilise la douleur pour inféoder, éloigner de Dieu ("comment un Dieu bon peut-il permettre cela ?").
Dieu, lui, déploie ses contre-mesures : la mort est le moyen qu'il utilise pour abréger le passage sur terre, toujours douloureux, d'un homme dans sa chair vieillissante et dans son esprit rassasié d'années. Aimeriez-vous vivre éternellement dans un corps ratatiné et avec le ras-le-bol des successions d'épreuves et de joies ? La mort n'est qu'un passage puisque Dieu offre la vie éternelle et que rien sur terre ne peut égaler la jouissance de vivre éternellement en sa présence.
Et même si cela paraît injuste et insensé au premier abord, Dieu peut aussi utiliser la mort au bénéfice de l'entourage ou bien du décédé lui-même. Dieu évite parfois des drames en rappelant à lui une personne, un enfant...
Nous n'avons pas toutes les réponses. Évidemment, la mort d'un enfant est excessivement douloureuse et incompréhensible, elle peut devenir, si l'on ne médite pas cette incroyable jouissance de la proximité de Dieu dans la vie éternelle, un argument contre l'existence de Dieu. Et pourtant...
Gaspard, le soldat de l'amour
« Quand il était sur la terre, je veillais sur lui. Depuis qu’il est au ciel, c’est lui qui veille sur moi. » Louise, grande sœur de Gaspard
Gaspard Clermont, atteint d’une maladie neurodégénérative incurable diagnostiquée à l’âge d’un an, a bouleversé un nombre incroyable d’hommes et de femmes.
Une vie si brève mais à l'incroyable fécondité. Ses parents, son frère et ses sœurs, le corps médical, sa famille et leurs amis ou encore les membres du clergé soulignent tous son charisme inouï et sa faculté à toucher les âmes par un simple regard.
Les témoignages recueillis après son décès par Sabrina et Steven Gunnell (réalisateur du documentaire Gaspard, soldat de l’amour), illustrent tous la prodigieuse fécondité de cette vie si inutile aux yeux du monde : Gaspard n'a jamais dit un seul mot, n'a jamais marché, il ne pouvait rien faire par lui-même. Et pourtant, son lumineux exemple éclaire désormais le regard sur la vie d'une multitude de personnes. Lui, si faible, est devenu pour eux un chemin d'essentiel, un exemple d’abandon.
Steven et Sabrina Gunnell, réalisateurs, ont découvert la page Facebook de "Gaspard, entre ciel et terre" par hasard. Après avoir réalisé un film sur Damien Ricour (Fais-moi vivre), ils se demandaient quel pourrait être le thème de leur prochain documentaire. Profondément touchés par le parcours de la famille Clermont, ils ont eu envie de leur proposer de réaliser un film d’une heure trente pour livrer leur témoignage fort sur la vie et l’espérance.
Un film poignant.
Témoignage des parents
Bande annonce du film
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Le livre
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Histoire de cœur
« Le chirurgien commença avec ces mots : "Je vais ouvrir ton cœur . . ." et le garçon l'interrompit avec ces mots : "Vous allez y trouver Jésus."
Le chirurgien leva son regard, fronça les sourcils. "Je vais ouvrir ton cœur pour constater les dommages causés par ta maladie . . ."
"Mais quand vous aurez ouvert mon cœur, vous allez y trouver Jésus."
Le médecin regarda les parents qui étaient assis tranquillement. "Quand j'aurai constaté les dégâts, je recoudrai le cœur et la poitrine et ensuite seulement je déciderai des mesures à prendre."
"Mais vous allez trouver Jésus dans mon cœur.
La Bible dit qu'il vit là. Les cantiques disent tous qu'il vit là. Vous allez le trouvez dans mon cœur."
Le chirurgien en eut assez : "Je vais te le dire ce que je trouverai dans ton cœur. Je trouverai un muscle endommagé. Un approvisionnement sanguin appauvri et des vaisseaux affaiblis. Et je saurai si je peux te rendre la santé."
"Et vous allez également trouver Jésus. Il s'y trouve."
Le chirurgien quitta la salle de consultation.
Il procéda à l'opération, mais les dégâts étaient importants, il ne pouvait rien faire. Plus tard, assis à son bureau, alors qu'il enregistrait ses notes de l'opération : "Aorte endommagée, veine pulmonaire endommagée, dégénération musculaire étendue.
Aucun espoir de transplantation, aucun espoir de guérison. Thérapie : anti-douleurs et repos total.
Pronostic (il fit une pause) la mort surviendra dans l'année". Il arrêta l'enregistreuse car il y avait autre chose à dire.
"Pourquoi ?" demanda-t-il à haute voix. "Pourquoi as-tu fait cela ? Tu l'as envoyé ici ; tu l'as envoyé avec ce mal.Tu l'as condamné à mourir jeune de ce mal. Pourquoi ?"
Il entendit dans son âme une voix lui répondre :
"Cet enfant n'était pas destiné à votre troupeau pour de longues années, car il fait partie de mon troupeau et il en sera pour toujours. Ici, dans mon troupeau, il n'aura aucune souffrance et il sera réconforté comme tu ne peux l'imaginer. Ses parents le rejoindront ici un jour et ils connaîtront la paix. Mon troupeau continuera de croître."
Les larmes du médecin étaient chaudes mais sa colère était plus forte. "Tu as créé ce garçon et tu as créé ce cœur. Il sera mort dans quelques mois, pourquoi ?"
La voix répondit : "Le garçon devra retourner à mon troupeau parce qu'il aura fait son devoir.
Je n'ai pas placé mon enfant sur terre pour le perdre
mais pour retrouver un autre agneau perdu."
Le chirurgien pleurait.
Le médecin alla dans la chambre et s'assit à côté du lit du petit garçon, les parents étaient assis de l'autre côté. Le garçon s'éveilla et murmura :
"Vous avez ouvert mon cœur ?"
"Oui !" répondit le médecin.
"Qu'avez-vous trouvé ?" demanda le petit malade.
"J'y ai trouvé Jésus." répondit le chirurgien. »
À des religieux & laïcs auxquels il est apparu, Jésus a confirmé : « Vous serez jugés sur l'amour ». Il entend par là l'amour que l'on peut avoir pour lui, bien sûr, mais aussi l'amour et le soin que l'on peut avoir les uns pour les autres.
Dieu a envoyé des prophètes, puis son Fils, pour vous prévenir de son existence, de la nécessité de faire le bien pour vivre en bonne harmonie sur terre, puis avec lui éternellement. Il a fait en sorte que Jésus et les Évangiles soient connus du monde entier. Il convertit toutes sortes de personnes (athées, personnes d'autres religions...) pour qu'ils soient des signaux, de petites lumières autour de vous afin d'éveiller votre attention.
Pourrez-vous dire que que vous ne saviez pas ?
Néanmoins, ce site ne s'intitule pas Jésus Sauve en vain.
Si vous doutez toujours de l'existence de Dieu, de son amour et de sa miséricorde
pour vous, gravez ceci dans votre mémoire. À l'instant de votre mort,
lorsque vous LE rencontrerez, votre âme sera submergée
par l'immensité de Son Amour pour vous,
de Sa Sainteté devant laquelle même un saint vacille.
Chaque action de votre vie sera mise en lumière,
vous ressentirez profondément les
occasions où il vous a tendu la main.
Jésus vous demandera : « As-tu aimé ? ».
Si au fond de votre cœur la réponse est délicate car vos actes d'amour sincères envers les autres ont été rares , si vous comprenez ce que vous avez raté et combien l'absence de Dieu et de son amour pour l'éternité vont à présent vous être insupportables, suppliez Jésus, seul phrare dans cet abîme, de vous faire miséricorde, demandez-lui de vous couvrir de Son Sang Précieux et dites-lui :
© Si je l'avais écouté - Manou
© Mieux vaut un jour avec toi - Dan Luiten