PLUS BELLES
PAROLES SAGES
DE SAINTS
Paroles de saints, d'inconnus, de prêtres,
de papes, de laïques, tout en sagesse
« L’économie de Dieu est de dissiper l’énergie par milliards, dans toutes les galaxies, nous montrant que là n’est pas le problème, et que la vraie richesse est ailleurs que dans la matière : elle est en LUI. »
https://hozana.org/publication/58738-le-riche-devenu-fou/
« Jésus aime à s’isoler et à prier en haute montagne, retranché de tous, plus près de Dieu pour ainsi dire. »
https://hozana.org/publication/58807-la-transfiguration-de-jesus/
« Vous voilà, mon Dieu. Vous me cherchiez ? Que me voulez-vous ? Je n'ai rien à Vous donner. Depuis notre dernière rencontre, je n'ai rien mis de côté pour Vous. Rien... pas une bonne action. J'étais trop lasse. Rien... pas une bonne parole. J'étais trop triste. Rien que le dégoût de vivre, l'ennui, la stérilité.
- Donne !
- La hâte, chaque jour, de voir la journée finie, sans servir à rien; le désir de repos loin du devoir et des œuvres, le détachement du bien à faire, le dégoût de Vous, ô mon Dieu !
- Donne !
- La torpeur de l'âme, le remords de ma mollesse et la mollesse plus forte que le remords...
- Donne !
- Des troubles, des épouvantes, des doutes...
- Donne !
- Seigneur, voilà que, comme un chiffonnier, Vous allez ramasser des déchets, des immondices. Qu'en voulez-Vous faire, Seigneur ?
- Le Royaume des Cieux ! »
Marie-Noël, Notes intimes
« Pourquoi est-ce que tu paniques et tu t’agites face aux problèmes de la vie ?
Lorsque tu as fait ton possible pour essayer de les résoudre, laisse-moi le reste.
Si tu t’abandonnes à moi,
tout s’arrangera avec tranquillité selon mes desseins.
Ne désespère pas, ne m’adresse pas une prière agitée, comme si tu voulais exiger de moi que j’accomplisse ce que tu désires.
Ferme les yeux de ton cœur et dis-moi avec calme :
« Jésus, j’ai confiance en toi ! »
« Évite les soucis, les angoisses et les pensées
sur ce qui pourrait arriver par la suite.
Ne piétine pas mes plans en essayant…
Laisse-moi être Dieu et agir avec liberté.
Abandonne-toi à moi avec confiance.
Repose-toi sur moi et laisse ton futur entre mes mains.
Dis-moi régulièrement :
« Jésus, j’ai confiance en toi ! »
Ne sois pas comme le patient qui demande au docteur de le soigner, mais qui lui conseille comment s’y prendre. Laisse-toi porter sur mes mains. N’aie pas peur. Moi je t’aime. Si tu penses que les choses ont empiré et sont compliquées malgré tes prières, continue à me faire confiance. Ferme les yeux de ton âme et aie confiance. Continue de me dire chaque jour : « Jésus, j’ai confiance en toi ! »
J’ai besoin de mains libres pour agir.
Ne me les lie pas avec tes soucis inutiles.
C’est ce que veut Satan : t’agiter, t’angoisser, t’enlever la paix.
Confie-toi seulement à moi. Alors, ne t’inquiète pas.
Donne-moi toutes tes angoisses et dors tranquillement. Dis-moi toujours :
«Jésus, j’ai confiance en toi ! »
Et tu verras de grands miracles.
Je te le promets par mon amour.
Souviens-toi toujours :
" Fais-moi confiance". »
À partir des paroles de Jésus à Sainte Faustine
L'icône endommagée
« À moins de regarder une personne et de voir la beauté en elle, nous ne pouvons l'aider en rien. On n'aide pas une personne en isolant ce qui ne va pas chez elle, ce qui est laid, ce qui est déformé. Le Christ regardait toutes les personnes qu'il rencontrait, la prostituée, le voleur, et voyait la beauté cachée en eux. C'était peut-être une beauté déformée, abîmée, mais elle était néanmoins beauté, et Il faisait en sorte que cette beauté rejaillisse. C'est ce que nous devons apprendre à faire envers les autres. Mais, pour y parvenir, il nous faut avant tout avoir un cœur pur, des intentions pures, l'esprit ouvert, ce qui n'est pas toujours le cas... afin de pouvoir écouter, regarder et voir la beauté cachée. Chacun de nous est à l'image de Dieu, et chacun de nous est semblable à une icône endommagée. Mais si l'on nous donnait une icône endommagée par le temps, par les événements, ou profanée par la haine des hommes, nous la traiterions avec tendresse, avec révérence, le cœur brisé. C'est à ce qui reste de sa beauté, et non à ce qui en est perdu, que nous attacherions de l'importance. Ainsi, nous devons apprendre à réagir envers chacun... »
Anthony Bloom, moine orthodoxe, extrait de la revue Ombres et Lumière, n° 114, juin
« La majorité des personnes qui nous entourent ne sont pas à la recherche de rituels religieux ou d’une nouvelle religion. Au plus profond de leur âme, elles sont en quête d’amour et de vérité. En réalité, elles recherchent Jésus-Christ sans même le savoir !
Face à la tempête qui fait rage, vous avez le soutien du capitaine qui ne fait jamais naufrage. Ensemble, imitons les héros de la foi qui ont su laisser l'espérance être leur ancre au beau milieu des tempêtes et qui ont vu Dieu agir de manière miraculeuse.
Ce court précepte t’est donné une fois pour toutes : aime et fais ce que tu veux ; si tu te tais, tais-toi par amour ; si tu parles, parle par amour; si tu corriges, corrige par amour ; si tu pardonnes, pardonne par amour ; aie au fond du cœur la racine de l’amour : de cette racine, rien ne peut sortir de mauvais.
Saint Augustin
Mon enfant, par mon Amour tu as acquis la perle précieuse, l'unique nécessaire. Rien d'autre n'importe vraiment. A toi il t'est donné d'être aimé et d'aimer. Exulte en cet Amour.
Mon enfant, si tu savais comme Je t'aime, avec tes misères, tes faiblesses et tes limites, tu les accepterais comme étant ce que le Père veut de toi en ce moment... La transformation de ton être, c'est Son œuvre bien à Lui et non la tienne. Il sait ce qu'il te faut vivre en ce moment. Je t'aime. »
Un miracle chaque jour
« Représente-toi par la pensée deux chars : attelle à l'un la vertu et l'orgueil, à l'autre le péché et l'humilité, et tu verras le char traîné par le péché devancer celui de la vertu, non certes par sa force propre, mais par celle de l'humilité qui y est jointe, de même que l'autre sera vaincu, non à cause de la faiblesse de la vertu, mais à cause de la masse pesante de l'orgueil... »
Saint Jean Chrysostome, Homélie V sur l'incompréhensibilité de Dieu
« Jésus nous invite à la vigilance, pour que nous sachions reconnaître sa venue. Il est venu dans le monde lorsque Marie a accueilli l'annonce de l'ange Gabriel ; il vient encore, dans notre vie, à chaque fois que nous lui ouvrons notre cœur. Il veut aussi venir, à travers nous, vers ceux qui ne l'ont pas encore accueilli. Il veut passer par nous, il nous fait ce cadeau d'être, comme Marie, les intermédiaires de sa venue dans le monde. Ne perdons pas notre vigilance, ne laissons pas passer l'occasion de lui permettre de rencontrer ceux que nous rencontrons. »
« Je ne crois pas dans la sainteté sans prière, bien qu'il ne s'agisse pas nécessairement de longs moments ou de sentiments intenses. (...) Dans le silence, il est possible de discerner, à la lumière de l'Esprit, les chemins de sainteté que le Seigneur nous propose. Autrement, toutes nos décisions ne pourront être que des ‘‘décorations'' qui, au lieu d'exalter l'Évangile dans nos vies, le recouvriront ou l'étoufferont. Pour tout disciple, il est indispensable d'être avec le Maître, de l'écouter, d'apprendre de lui, d'apprendre toujours. Si nous n'écoutons pas, toutes nos paroles ne seront que du bruit qui ne sert à rien. »
Gaudete et Exsultate, n°150, pape François
« Les disciples de Jésus sont invités à être doux. La douceur n’est pas un manque de courage ni une absence de force, c’est justement celle que Jésus donne et qui conduit à se maîtriser pour le bien de l’autre. C’est le contraire de l’arrogance et des émotions incontrôlées. Celui qui est doux se met parfois en colère (quand le nom de Dieu ou du Seigneur est blasphémé) mais jamais parce que son orgueil est blessé ! L’homme doux soumet humblement toutes ses capacités et ses émotions à Dieu, et veille à ce que les circonstances extérieures, même hostiles, ne troublent pas sa paix intérieure. On ne peut être doux qu’en se laissant habiter par la douceur du Christ. Le contact avec lui dans la prière personnelle fait que nous découvrons son infinie douceur, qui élimine progressivement de notre cœur la dureté, l’amertume, la rigidité. »
« Le message du Cœur de Jésus ainsi que celui de la miséricorde qui en est comme l’inculturation pour notre temps, rappellent à l’Église et au monde la centralité de l’amour dans notre foi chrétienne comme dans la vie humaine tout court. Au jour du jugement, et déjà au jour de notre mort, ne restera de notre vie que l’amour dont nous aurons vécu, qui seul demeure pour toujours. Tout le reste disparaîtra, car « tout est fumée », comme dit l’Ecclésiaste. Bien fou qui met son cœur dans les biens de la terre, ceux qui pourtant occupent habituellement la plus grande partie de notre temps. « Le jour où j’ai appris que j’avais un cancer en phase terminale », confiait ainsi une mère de sept enfants, « 95 % de ce qui occupait ma vie jusque-là n’avait plus aucune importance pour moi ». La seule chose qui comptait pour elle désormais était de profiter de ce peu de temps qui lui restait à vivre pour recevoir et donner le maximum d’amour à Dieu et à son entourage, ce qu’elle fit sur son lit d’hôpital. »
« Dans le miracle, il y a suffisamment de clarté pour ceux qui veulent bien croire, et suffisamment d'obscurité pour ceux qui ne le veulent pas. »
Blaise Pascal
« La prière est intercession. Elle n'est pas tranquillité, elle est charité. C'est demander, chercher, frapper. C'est prendre des risques pour intercéder, en insistant assidûment auprès de Dieu, les uns pour les autres. »
Pape François
« Le soir, quand je priais, la Mère de Dieu me dit : "Votre vie doit être semblable à la mienne, douce, cachée, unissez-vous sans cesse à Dieu, vous devez intercéder pour l'humanité et préparer le monde à la seconde venue de Dieu". »
Sœur Faustine
« Pour inciter une novice à la confiance, Sainte Marguerite-Marie lui conseilla : « Il faut mettre toute votre confiance au Sacré-Cœur de Jésus, y avoir tout votre recours en toutes vos nécessités. Lui découvrant toutes vos peines comme un enfant à son père, car Il vous a enfantée sur La Croix ; c'est pourquoi Il ne vous abandonnera pas si vous ne l'abandonnez la première. »
« Celui qui veut faire l'économie d'un temps de prière le matin fait un mauvais calcul. Il n'aura pas assez de temps pour son travail de la journée. » Martin Luther a dit : « J'ai tant de choses à faire aujourd'hui que je crois qu'il faut que je commence à prier plus longtemps. »
« Laissez plutôt prier votre cœur sans exprimer de paroles, que de prier de vos lèvres sans que votre cœur soit engagé. »
« De petites choses peuvent avoir un grand résultat si vous les faites pour plaire à Dieu. »
« Vivez de telle manière que, chez ceux qui apprennent à vous connaître, cela éveille le désir de connaître aussi Jésus, votre Seigneur. »
« On dit que tu nous parles
Mais je n'ai jamais entendu ta voix
De mes propres oreilles ;
Les seules voix que j'entends
Ce sont des voix fraternelles
Qui me disent les paroles essentielles.
On dit que tu fais route avec nous
Mais je ne t'ai jamais surpris à mêler tes pas
À ma propre marche ;
Les seuls compagnons que je connaisse
Ce sont des êtres fraternels
Qui partagent la pluie, le vent, le soleil.
On dit que tu nous aimes
Mais je n'ai jamais senti ta main se poser
Sur mes propres épaules ;
Les seules mains que j'éprouve
Ce sont des mains fraternelles
Qui étreignent, consolent et accompagnent.
Mais, si c'est toi, ô mon Dieu
Qui m'offres
ces voix
ces compagnons
ces mains,
Alors, au cœur du silence et de l'absence,
Tu deviens, par tous ces frères,
parole et présence.
Béni sois tu ! »
« Celui qui aime Dieu quand tout va très bien ne peut pas affirmer avec certitude qu'il aime Dieu. Celui qui aime Dieu, même s'il ressent la souffrance physique, la pauvreté, l'échec, et qu'il le supporte avec joie, peut se dire avec certitude, que par la grâce de Dieu, il possède l'amour de Dieu. Ce qui ne veut pas dire qu'il est dans la joie et ne ressent pas la douleur, au contraire, il la ressent mais en se soumettant à la volonté de Dieu. »
Saint Maximilien Kolbe
La porte sans clenche
« En Angleterre, il y a un certain nombre d'années, une peinture fit parler d'elle. Elle représentait Jésus qui se tenait devant une maison et frappait à la porte. Les gens qui virent la peinture la trouvèrent très belle. Jusqu'à ce qu'un observateur attentif remarque quelque chose d'étrange. Il alla trouver l'artiste qui avait peint le tableau et lui dit :
— C'est une très belle peinture, mais vous avez oublié un détail : la porte à laquelle Jésus frappe n'a pas de clenche. Comment pourrait-il entrer ?
L'artiste répondit :
— Cette porte, c'est la porte de notre cœur. On ne peut l'ouvrir que de l’intérieur. »
« L’égoïste ne pense pas plus à Dieu qu’aux autres. Il n’est occupé que de lui-même. Il veut se faire plaisir, et tant pis pour les autres. Celui qui s’aime lui-même dans le Seigneur est en paix avec lui. Il ne se compare pas aux autres. Il accepte en toute humilité d’être ce qu’il est. Il puise sa force dans la certitude qu’il est aimé de Dieu. Même si personne sur cette terre ne l’a aimé, même s’il a souffert de n’être pas aimé. Il aime son prochain comme lui-même est aimé de Dieu. Le Seigneur demande avec force qu’on aime les autres comme soi-même, car Il sait que seul celui qui porte sur lui-même ce regard apaisé saura regarder les autres sans se comparer à eux. Il les regardera comme Dieu les regarde. Il les aimera comme Dieu les aime. Si chacun accueillait cette révélation, quelle paix aurions-nous dans les cœurs, quelle paix aurions-nous dans le monde ! »
« Cette curieuse épidémie du Coronavirus et les conséquences dramatiques qui en résultent nous rappellent cette vérité fondamentale, que même nos frères incroyants peuvent comprendre : l’amour seul donne du sens et de la consistance à nos vies. »
Père Martin Pradère
« Au ciel, au Royaume de l'Amour, il y a quelque chose à faire qui importe souverainement, et cette chose, c'est d'aimer. »
Frère Paul-Marie de la Croix
« Pour nous, la contemplation est une réponse au regard de Dieu qui éternellement nous regarde. » Frère Lucien-Marie de Saint-Joseph
« La vraie vie, la vie qui vaut la peine d'être vécue et qui laisse une joie profonde, est tellement une vie où l'on se donne. »
Père Jacques de Jésus
« La sainteté, c'est la force de Dieu dans la faiblesse de l'homme. »
Bienheureux Père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus
« L'Oraison, c'est le cœur de l'homme devant le Cœur de Dieu. »
Père Jacques de Jésus
« Le pardon de Dieu pour nos péchés n'a pas de limite. Dieu est toujours prêt au pardon et ne se lasse jamais de l'offrir de façon toujours nouvelle et inattendue. »
Pape François, Misericordiae Vultus n° 22
« Ne prie pas pour que tes volontés s'accomplissent : elles ne concordent pas nécessairement avec la volonté de Dieu. Prie plutôt, suivant l'enseignement reçu, en disant : "Que votre volonté s'accomplisse en moi" ; en toute chose, demande-Lui que sa volonté se fasse ; car Lui, Il veut le bien et l'avantage de ton âme, alors que toi, tu ne cherches pas nécessairement cela. »
Evagre le Pontique, Traité sur la prière, chap. 31
« Heureux ceux qui, ayant fait l'expérience de leurs limites, les acceptent et se réfugient en Dieu de façon inconditionnée. »
Frère Lucien-Marie de Saint-Joseph
« Dieu parle dans le silence et seul le silence paraît pouvoir exprimer Dieu. »
Bienheureux Père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus
« Vous ne pouvez pas faire d'acte plus agréable à Dieu que de croire absolument, sans réserve, à sa bonté, à son amour, que de vous confier en sa miséricorde. C'est cela qui le glorifie le plus ! Confiez-vous à Son Cœur, à Son bon Cœur. »
Père Jacques de Jésus
« Dieu ne regarde pas notre péché. Il regarde notre amour, notre désir de revenir vers lui. Il guette sans cesse le moindre regret de celui qui s'est laissé voler une part de justice dans ses luttes avec les passions et avec le péché. »
Isaac le Syrien [VIIème siècle] Discours 40
« Dieu est amour. Celui qui voudrait le définir serait comme un aveugle qui veut compter les grains de sable de la mer. »
Saint Jean Climaque, L'Échelle sainte, 30° degré
« Que la Très Sainte Vierge soit l’étoile qui éclaire votre route et vous montre la voie sûre pour aller à Dieu ; qu’elle soit comme un ancre qui, à l’heure de l’épreuve, vous unisse toujours davantage à Lui... Il n'est pas d'autre chemin qui conduise à la vie que celui que notre mère emprunte. »
Saint Padre Pio de Pietrelcina
« Nous vivons, Seigneur
Dans un monde fermé à double tour
Verrouillé par des milliers, des millions de clés.
Chacun a les siennes :
Celles de la maison et celles de la voiture,
Celles de son bureau et celles de son coffre.
Et comme si ce n'était rien que tout cet attirail,
Nous cherchons sans cesse une autre clé :
Clé de la réussite ou clé du bonheur
Clé du pouvoir ou clé des songes...
Toi, Seigneur qui as ouvert les yeux des aveugles et les oreilles des sourds,
Donne-nous aujourd'hui la seule clé qui nous manque :
Celle qui ne verrouille pas, mais libère ;
Celle qui ne renferme pas nos trésors périssables,
Mais livre passage à ton amour ;
Celle que tu as confiée aux mains fragiles de ton Église : La clé de ton Royaume. »
François Séjourné
« Il s'est fait chair,
Pour faire de nous des possédés de l'Esprit,
Il s'est abaissé par bonté
Pour nous relever,
Il est sorti de chez lui
Pour nous y introduire,
Il est apparu à nos yeux visiblement
Pour nous montrer les choses invisibles,
Il a enduré les coups
Pour nous guérir,
Il a supporté les outrages et les moqueries
Pour nous délivrer de l'opprobre éternelle,
Il est mort
Pour nous donner la vie. »
Saint Grégoire le Grand, Paradoxe du Salut
IHΣ
Ancienne abréviation grecque du nom de Jésus
« Avance avec simplicité sur les voies du Seigneur, et ne te fais pas de souci. Déteste tes défauts, oui, mais tranquillement, sans agitation, ni inquiétude. Il faut user de patience à leur égard et en tirer profit grâce à une sainte humilité. Faute de patience, tes imperfections, au lieu de disparaître, ne feront que croître. Car il n'y a rien qui renforce tant nos défauts que l'inquiétude et l'obsession de s'en débarrasser.
Cultive ta vigne d'un commun accord avec Jésus. À toi revient la tâche d'enlever les pierres et d'arracher les ronces. À Jésus, celle de semer, planter, cultiver et arroser. Mais même dans ton travail, c'est encore Lui qui agit. Car sans le Christ, tu ne pourrais rien faire. »
Saint Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968), Ep 3, 579 ; CE 54 (trad. Une Pensée, Mediaspaul 1991).
« Souvenons-nous que Dieu est toujours à l'œuvre. Il est le principal agent de notre croissance. Sachons que nous marchons vers des envahissements progressifs de l'action divine où le Seigneur va prendre toute sa place, toute la place, en nous. Dès aujourd'hui, acceptons cela. »
Père Antoine d'Augustin, L'oraison, une école de l'amour, Editions Parole et Silence, 2006.
« Lorsque l'humilité délivre l'homme de l'attachement qu'il porte à ce qu'il fait et à ce qu'on dit de lui, il découvre que la joie parfaite n'est possible que dans une abnégation complète. C'est seulement lorsque nous ne prêtons plus la moindre attention à nos actions, à notre réputation et à nos mérites, que nous sommes enfin entièrement libres de servir Dieu, et Lui seul. »
Thomas Merton, Nouvelles semences de contemplation, Éditions du Seuil, Paris, 1962
« Parce qu'elle est infinie, la miséricorde divine n'a besoin que de notre mendicité. »
Cardinal Charles Journet (1891-1975), Comme une flèche de feu, Centurion, 1981
« Il y a 3 actes, mes frères, en lesquels la foi se tient, la piété consiste, la vertu se maintient : la prière, le jeûne, la miséricorde. »
St Pierre Chrysologue
« Votre vie est un cadeau de Dieu et ce que vous en faites est le cadeau que vous lui faites. »
« Quand elle est bien faite, la prière émeut le cœur divin et l'invite plus à nous exaucer. »
Saint Padre Pio de Pietrelcina
« Quand l'âme se plonge dans l'abîme de sa misère, Dieu emploie Sa toute-puissance à l'élever. S'il y a sur terre une âme vraiment heureuse, c'est seulement l'âme véritablement humble ; au commencement son amour-propre en souffre beaucoup, mais après une lutte courageuse, Dieu lui accorde une grande lumière par laquelle elle reconnaît combien tout est misérable et plein d'illusions. Il n'y a que Dieu seul dans son cœur. »
Sœur Faustine
« Pourvu que je puisse l'aimer, cela me suffit. »
Sœur Marguerite Marie Alacoque
« Il était une fois, sur une montagne,
trois arbres qui partageaient leurs rêves et leurs espoirs.
Le premier dit : "Je voudrais être un coffre au trésor, richement décoré, rempli d'or et de pierres précieuses. Ainsi tout le monde verrait ma beauté".
Le deuxième arbre s'écria : "Un jour, je serai un bateau solide et puissant, et je transporterai les reines et les rois à l'autre bout du monde.
Tout le monde se sentira en sécurité à mon bord".
Le troisième arbre dit : "Je veux devenir le plus grand
et le plus fort des arbres de la forêt. Les gens me verront au sommet de la colline,
ils penseront au ciel et à Dieu, et à ma proximité avec eux ; je serai le plus grand arbre de tous les temps, et les gens ne m'oublieront jamais".
Les trois arbres prièrent pendant plusieurs années
pour que leurs rêves se réalisent. Et un jour, survinrent trois bûcherons.
L'un d'eux s'approcha du premier arbre et dit : "Cet arbre m'a l'air solide,
je pourrais le vendre à un charpentier". Et il lui donna un premier coup de hache. L'arbre était content, parce qu'il était sûr que le charpentier le transformerait en coffre au trésor.
Le second bûcheron dit en voyant le second arbre : "Cet arbre m'a l'air solide et fort,
je devrais pouvoir le vendre au constructeur de bateaux". Le second arbre se réjouissait de pouvoir bientôt commencer sa carrière sur les océans.
Lorsque les bûcherons s'approchèrent du troisième arbre, celui-ci fut effrayé, car il savait que si on le coupait, ses rêves de grandeur seraient réduits à néant. L'un des bûcherons s'écria alors : "Je n'ai pas besoin d'un arbre spécial, alors, je vais prendre celui-là". Et le troisième arbre tomba.
Lorsque le premier arbre arriva chez le charpentier,
il fut transformé en une simple mangeoire pour les animaux. On l'installa dans une étable et on le remplit de foin. Ce n'était pas du tout la réponse à sa prière.
Le second arbre qui rêvait de transporter des rois sur les océans, fut transformé en barque de pêche. Ses rêves de puissance s'évanouirent.
Le troisième arbre fut débité en larges pièces de bois, et abandonné dans un coin.
Les années passèrent et les arbres oublièrent leurs rêves passés. Puis un jour, un homme et une femme arrivèrent à l'étable. La jeune femme donna naissance à un bébé et le couple l'installa dans la mangeoire
qui avait été fabriquée avec le premier arbre.
L'homme aurait voulu offrir un berceau pour le bébé, mais cette mangeoire ferait l'affaire.
L'arbre comprit alors l'importance de l'événement qu'il était en train de vivre, et sut qu'il contenait le trésor le plus précieux de tous les temps.
Des années plus tard, un groupe d'hommes monta dans la barque fabriquée
avec le bois du second arbre ; l'un d'eux était fatigué et s'endormit. Une tempête terrible se leva, et l'arbre craignit de ne pas être assez fort pour garder tout son équipage en sécurité.
Les hommes réveillèrent alors celui qui s'était endormi ; il se leva et dit : "Paix!" Et la tempête s'arrêta. À ce moment , l'arbre sut qu'il avait transporté le Roi des rois.
Enfin, quelqu'un alla chercher le troisième arbre oublié dans un coin ; il fut transporté à travers les rues, et l'homme qui le portait se faisait insulter par la foule. Cet homme fut cloué sur les pièces de bois élevées en croix , et mourut au sommet de la colline.
Lorsque le dimanche arriva, l'arbre réalisa qu'il avait été assez fort pour se tenir au sommet de la colline et être aussi proche de Dieu que possible, car Jésus avait été crucifié à son bois.
Chacun des trois arbres a eu ce dont il rêvait,
mais d'une manière différente, de ce qu'ils imaginaient. Nous ne savons pas toujours quels sont les plans de Dieu pour nous.
Nous savons simplement que ses voies ne sont pas les nôtre, mais qu'elles sont toujours meilleures si nous lui faisons confiance. »
Histoire vraie
Source : Anonyme
« Est-ce cela aimer ?
Quand je ferme mes oreilles pour ne pas entendre,
quand je détourne les yeux pour ne pas voir,
quand je retiens mes pas pour ne pas aller,
quand je croise les mains pour ne pas donner,
Seigneur est-ce que je t'aime ?
Quand tu ne fermes pas l'oreille à ma supplication,
quand tu ne détournes pas les yeux de ma détresse,
quand tu hâtes le pas pour me secourir,
quand tu tends la main pour me bénir,
Seigneur, est-ce que tu m'aimes ?
Quand je préfère attendre au lieu d'agir,
quand je recherche le compromis au lieu de refuser,
quand je favorise le silence à l'énoncé de la vérité,
quand je retiens mon amitié pour ne pas agir,
Seigneur est-ce que je t'aime ?
Quand tu ne diffères pas ton action à mon égard,
quand tu me dis non pour ne pas m'égarer,
quand tu m'annonces clairement la vérité,
quand tu me donnes ton amitié sans détour,
Seigneur, dois-je comprendre que tu m'aimes ?
Quand je critique les autres sans savoir,
quand je condamne sans avoir écouté,
quand j'accuse sans avoir contrôlé,
quand je m'obstine à avoir raison,
Seigneur est-ce que je t'aime ?
Quand tu ne critiques jamais ma faiblesse,
quand tu me pardonnes après m'avoir écouté,
quand tu me justifies après m'avoir pardonné,
quand tu ne me laisses pas dans ma déraison,
Seigneur, je commence à comprendre que tu m'aimes !
Quand je donne en espérant recevoir,
quand je parle pour être reconnu,
quand j'agis en souhaitant être vu,
quand je réfléchis en cherchant mon intérêt,
Seigneur est-ce que je t'aime ?
Quand tu me donnes sans rien attendre de moi,
quand tu me parles alors que je t'ignore,
quand tu agis en silence pour ne pas me heurter,
quand tu penses à moi dans mon intérêt,
Seigneur, je sais que tu m'aimes ! »
Pierre-Antoine Eldin
« La Croix, la souffrance, un passage obligé ?
Chaque lecteur de cet article connaît joies et souffrances. Quel lien avec la spiritualité ?
Une spiritualité doloriste, autrefois, a dangereusement manié l’idée d’une souffrance du Christ rédemptrice. Le cardinal Yves Congar (1904-1995), avec d’autres grandes voix, a précisé : « Ce n’est pas la souffrance de Jésus qui sauve, c’est l’amour avec lequel il a vécu cette souffrance ; c’est tout autre chose. »
Le dominicain Jean-Marie Gueullette fait entendre de façon renouvelée l’appel du Christ à porter sa croix pour marcher à sa suite (cf. Lc 14, 27) : « Il ne t’est pas demandé d’accueillir la souffrance et les catastrophes comme un don de Dieu ; il t’est proposé de te donner à lui et d’accueillir sa présence, jusque dans ces moments-là. » (4).
Mais quel est le sens de la croix du Christ ? D’un bout à l’autre des Évangiles, le Christ fait face au mal. Il semble perdre le combat, puisqu’il meurt crucifié. Pourtant, les Évangiles l’ont montré plein de puissance, au début de son ministère. À un « esprit impur » (Mc 1, 25), puis à la mer en furie (Mc 4, 39), il lance : « Ferme-la ! » – oui, c’est le sens du mot en grec : passer une muselière à un animal.
Chacun peut espérer être relevé avec le Ressuscité.
Alors pourquoi cette faiblesse scandaleuse sur la Croix ? Il faut du temps dans la vie spirituelle, et bien des retours en arrière, des plongées en profondeur dans la réalité de sa vie, pour accueillir la révélation de la Croix : la puissance de Dieu est celle de son amour, et la Passion de Jésus est la plus haute expression de la bonté de Dieu. Car chaque être humain, au bout de sa misère, peut se savoir rejoint par le Crucifié. Chacun peut espérer être relevé avec le Ressuscité.
Pour le christianisme, un instrument de torture est ainsi devenu le symbole de la plus grande espérance. Désormais, tout, dans la vie d’un croyant, les joies comme les peines, peut devenir motif d’accueillir la présence du Christ. C’est aussi, pour les chrétiens, le fin mot de l’histoire. Le pape Benoît XVI disait ainsi son espérance en présentant ses vœux à la curie, en 2005 : « À la violence, au mal, s’oppose dans l’Histoire, comme la puissance propre à Dieu, la miséricorde divine. L’agneau est plus fort que le dragon. »
Christophe Chaland
« Quand Jésus appelle ceux qui le suivent à prendre leur croix, il ne les appelle pas à désirer la souffrance, mais à s’unir à lui en se donnant par amour. »