LE MYSTÈRE DES MIRACLES EUCHARISTIQUES
Les hosties saignent-elles le sang du Christ ?
Une hostie saigne en pleine messe...
Le scientifique qui l'analyse dit :
« Au moment où vous m’avez apporté
cet échantillon, ce cœur était vivant. »
Sommaire de la page
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L'hostie et la messe, explications
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Ce qu'il se produit vraiment pendant la messe et que l'on ne voit pas
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Qu'est-ce qu'un miracle eucharistique ?
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Vers les miracles eucharistiques de Carlo Acutis
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Combien de miracles eucharistiques se sont-ils produits ?
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Trois miracles eucharistiques reconnus par l'Église catholique : Lanciano, Legnica, Buenos Aires
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Enquête sur le miracle eucharistique de Buenos Aires 1996-2006 étudié sur la demande de Jorge Mario Bergoglio, futur pape François
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Compte-rendu du Professeur Ricardo Castanon Gomez
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En savoir plus sur les miracles eucharistiques
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Peut-on croire à la présence réelle de Jésus dans l'hostie ? Deux témoignages :
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La première communion, vidéo
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Celle qui croyait que le tabernacle est vide
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On appelle miracle eucharistique un événement "surnaturel" qui se produit au cours de la messe, lors de l'eucharistie, comme la transformation visible, et non plus seulement réelle, des hosties et du vin en chair et en sang.
Des hosties qui saignent… Certes, toutes ne sont pas authentiques mais un examen scientifique rigoureux sur l’une d’entre elles, à Buenos Aires, a démontré que le sang provenait du cœur d’un Vivant ayant été soumis à un martyr. Tout à fait le portrait de Jésus, le Christ Ressuscité...
L'hostie et la messe, explications
Dans les Évangiles, Jésus, la veille au soir de sa mort, au cours d'un dernier repas avec ses disciples, leur a lavé les pieds pour leur montrer jusqu'où il faut aller, avec humilité, dans le service à autrui. Tout Dieu qu'il était, il s'est agenouillé devant eux...
Ensuite, il a institué le sacrement de l'eucharistie, prononçant les paroles qui seront prononcées par tous les prêtres durant les millénaires suivants : prenant du pain, Jésus a dit « ceci est mon corps livré pour vous, vous ferez cela en mémoire de moi », puis il a distribué des morceaux à ses disciples. Ensuite, prenant une coupe remplie de vin, il a dit « ceci est mon sang, le sang de l'alliance nouvelle et éternelle qui sera versée pour vous en multitude, vous ferez cela en mémoire de moi » et a fait circuler la coupe à laquelle on bu tour à tour les disciples.
Le lendemain, il a suffoqué de plus en plus sur la croix, mourant après trois heures d'agonie, puis un soldat a percé son côté avec une lance (pour s'assurer qu'il était bien mort), la lance a traversé le cœur-même de Jésus et du sang et de l'eau en sont sortis.
Avec le pain et le vin, Jésus symbolise son sacrifice et invite les chrétiens à le commémorer ET à recevoir lors de cette commémoration son pain et son vin de vie, d'où l'eucharistie, la messe, ce sacrement essentiel du christianisme qui commémore et perpétue le sacrifice du Christ.
Durant la messe, lorsque le prêtre prononce les paroles sacrées, au moment de la consécration du pain et du vain, l'Esprit Saint de Dieu transforme de façon mystérieuse, que l'on nomme transsubstantiation, les hosties en corps du Christ et le vin en sang du Christ, mais sans que cela n'apparaisse visiblement. Heureusement, parce que si c'était vraiment visible, personne ne voudrait manger l'hostie ni boire le vin... Jésus est donc réellement présent en personne dans l'hostie, d'où son caractère sacré.
Le pape François élève une Sainte Hostie consacrée, dans lequel les catholiques croient que le Christ est réellement présent, lors d'une messe
Ce qu'il se produit vraiment pendant la messe... et que l'on ne voit pas
Jésus a permis à différents saints de voir ce qu'il se passe réellement pendant une messe. Ce petit film en donne un petit aperçu.
Pendant la messe, le prêtre agit "in persona Christi", comme s'il était lui-même le Christ. Durant la consécration, le Christ en personne offre son sacrifice à Son Père comme il y a 2000 ans. On comprend mieux pourquoi les prêtres, vu la responsabilité et l'honneur qui leur sont conférés d'agir comme s'ils étaient eux-mêmes Jésus, et qui touchent les "espèces" sacrées (pain et vin devenus corps et sang du Christ), doivent être les plus saints possible.
Qu'est-ce qu'un miracle eucharistique ?
Un miracle eucharistique, c'est lorsque, après la transsubstantiation, il apparaît du sang sur l'hostie consacrée ou que le vin devient réellement du sang.
Combien de miracles eucharistiques se sont-ils produits ?
À Paray-le-Monial, en France, une grande carte géographique indique 132 lieux de ces « miracles », répartis à travers le monde entre 750 et 1962, en Europe occidentale. L'un des plus célèbres s'est produit en l'an 700, en Italie, à Lanciano. Nul doute que tous ne sont pas authentiques et qu'il doit y avoir parmi eux des supercheries. Ces miracles doivent donc être considérés avec beaucoup de prudence. Certaines apparences de miracles ne sont en réalité que la contagion du pain par la bactérie serratia marcescens dont certaines souches produisent un pigment rouge. Mais certains d'entre eux ont été reconnus comme miraculeux par l'Église catholique.
Celui que l'on appelle le Geek de Jésus et le premier saint en baskets, l'Italien Carlo Acutis, décédé à l'âge de 15 ans d'une leucémie foudroyante, et béatifié par le pape François en 2018, avait réalisé une exposition sur les miracles eucharistiques : après deux ans de recherche et de voyages, dans lesquels ses parents s'étaient aussi investis, il avait réalisé une exposition de 136 miracles eucharistiques reconnus par l'Église, avec photographies et descriptions. Au départ simple site internet, son exposition a été matérialisée et et présentée sur les 5 continents, dans près de 10. 000 paroisses rien qu'aux États-Unis, et dans les sanctuaires les plus célèbres.
En savoir plus sur l'exposition de Carlo Acutis sur les miracles eucharistiques
En savoir plus sur Carlo Acutis et son équivalent féminin, Chiara Badano, sur ce site
Trois miracles eucharistiques reconnus par l'Église catholique : Lanciano, Legnica, Buenos Aires
L'Église pose des limites à cette notion en précisant que le "miracle eucharistique" ne fait pas partie du « dépôt de la foi », même s'il s'agit d'un miracle officiellement reconnu, et que nul n'est tenu d'y croire. Plusieurs types d'événements ont été qualifiés de miracles eucharistiques. Il s'agit principalement d'hosties consacrées exsudant du sang ou entrant en lévitation. Exemples :
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À Lanciano en Italie, vers 750, le prêtre a eu un doute sur la présence de Jésus, les saintes Espèces a alors pris l'aspect de la chair et du sang.
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En Pologne, lors de la messe de Noël 2013, dans l’église Saint-Hyacinthe, à Legnica (ville de Basse-Silésie), une hostie tombe par terre au moment de la communion ; mise dans de l'eau afin qu'elle se dissolve, elle ne s'est pas dissoute, mais des taches rouges apparaissent. Une enquête est décidée : un fragment de l’hostie est prélevé et envoyé au Laboratoire national de médecine légale. Le laboratoire a conclu qu’il s’agissait d’un fragment de muscle strié « très similaire au myocarde (muscle du cœur) avec des altérations qui apparaissent souvent pendant l’agonie ». L’analyse ADN a conclu qu’il s’agissait de myocarde humain. Après consultation de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, l'évêque a reconnu le caractère miraculeux de ce phénomène, par un communiqué du 10 avril 2016.
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À Buenos Aires, l'église Santa Maria a été la protagoniste de 3 miracles eucharistiques. En 1992, 1994 et 1996. Le 15 août 1996, une hostie tombée par terre s’est mise à saigner. Mais c’est son analyse médicale par un non-croyant qui s’est révélée la plus troublante. Les miracles eucharistiques sont souvent soumis à une expertise scientifique afin de pouvoir les authentifier ou non. À Buenos Aires, les experts, sur demande ce celui qui allait devenir l'actuel pape François, ont sorti des résultats inimaginables. Le compte-rendu médical est lire ci-dessous
Échantillon du fragment d'hostie ayant saigné à Buenos Aires en 1992
Enquête sur le miracle eucharistique de Buenos Aires - Argentine
1996-2006
Compte rendu
du Professeur Ricardo Castañon Gomez
« Le 15 août 1996, en la paroisse Santa Maria, un fidèle a reçu l’hostie consacrée dans ses mains afin de communier, mais l’a fait tomber sur le sol par inadvertance et pensait ne pas la ramasser parce qu’elle lui paraissait souillée. Une autre personne plus pieuse s’est rendu compte de ce qui était arrivé, a ramassé l’hostie et l’a mise de côté, tout en informant rapidement le curé, le père Alejandro Pezet. Le prêtre, en suivant les directives de l’Église dans ces circonstances, a mis l’hostie dans un récipient rempli d’eau qui reposait dans le tabernacle en attendant qu’elle se dissolve.
Le 26 août, le tabernacle a été rouvert pour prélever dans le récipient l’hostie qui était tombée, et il a été constaté que celle-ci ne s’était pas dissoute et présentait quelques taches rougeâtres qui grandissaient de jour en jour. Les prêtres de la paroisse se sont rendus en hâte chez l’archevêque de Buenos Aires, le cardinal Jorge Mario Bergoglio, afin de lui raconter ce qui s’était passé. Il a été décidé d’attendre avant de procéder à des enquêtes. Après que l’archevêque apprit que je suivais gratuitement ces investigations scientifiques, il m’a chargé de m’occuper du présent cas.
Le 6 octobre 1999, je me suis rendu à Buenos Aires et ai interrogé les cinq prêtres témoins de l’événement qui m’ont affirmé qu’une autre hostie avait saigné en mai 1992. Ils l’avaient mise dans de l’eau distillée, le pire des procédés pour conserver quelque chose, ce qui me préoccupa beaucoup.
Des fragments d'ADN humain dans les échantillons
Lors du premier prodige, les prêtres comptaient parmi leurs paroissiennes une chimiste à laquelle ils avaient demandé d’analyser l’hostie sanglante. Cette professionnelle avait découvert qu’il s’agissait de sang humain révélant la présence des différents leucocytes actuellement connus. Elle eut la surprise de constater que les globules blancs étaient actifs.
Cependant, elle ne put procéder à l’examen génétique, car à cette époque il n’était pas facile de le réaliser. Pour ma part, je prélevai un échantillon des deux hosties qui avaient saigné, en présence du notaire archiépiscopal qui a certifié la légalité de cet acte, comme demandé par les autorités de l’Église en Argentine.
Le 21 octobre 1999, je suis allé au laboratoire de génétique qui devait réaliser les analyses des échantillons que j’avais apportés. Le 28 janvier 2000, les spécialistes ont trouvé des fragments d’ADN humains dans les échantillons. Il s’agissait de sang humain qui renfermait un code génétique humain.
« Normalement, une fois hors de l'organisme au-delà de 15 mn, ils se désintègrent »
En mars 2000, j’ai été informé que le célèbre docteur Robert Lawrence, histopathologiste médicolégal parmi les plus grands experts en analyse tissulaire, avait participé à cette étude. Les scientifiques m’ont expliqué qu’ils avaient sollicité sa collaboration. Le docteur Lawrence a étudié les échantillons dans lesquels il a trouvé de la peau humaine et des globules blancs.
En 2001, je me suis rendu chez le professeur Linoli qui a identifié les globules blancs et m’a annoncé que, fort probablement, les échantillons correspondaient à du tissu cardiaque. Les résultats obtenus à partir des échantillons étaient similaires à ceux des études effectuées sur l’hostie du miracle de Lanciano. En 2002, nous avons envoyé l’échantillon au professeur John Walker, à l’université de Sidney (Australie), qui a confirmé que les échantillons présentaient des cellules musculaires et des globules blancs intacts, alors que normalement, une fois hors de l’organisme au-delà de 15 minutes, ils se désintègrent.
« Chaque respiration de votre patient devait être douloureuse... »
En septembre 2003, le professeur Robert Lawrence m’a confirmé que, à la lumière des nouvelles enquêtes, on pouvait conclure à un échantillon correspondant au tissu d’un cœur enflammé, ce qui signifiait que la personne à qui il appartenait avait dû beaucoup souffrir.
Le 2 mars 2004, afin de lever tout doute, nous avons sollicité le plus grand expert en pathologie cardiaque et médecine légale, le professeur Frederick Zugibe de la Columbia University (New York).
Le professeur ignorait que cet échantillon que je lui apportais provenait d’une hostie consacrée. Après l’avoir étudié, il me dit : « L’échantillon que vous m’avez apporté est un muscle cardiaque, soit un myocarde, plus exactement le ventricule gauche. » Et il m’a confirmé que mon patient avait énormément souffert. Alors je lui ai demandé : « Pourquoi dites-vous cela ? » « Parce que votre patient présente quelques thrombus, empêchant à certains moments la respiration, l’apport d’oxygène, fatiguant et faisant souffrir ainsi le malade puisque chaque aspiration devait être douloureuse. Il a probablement été victime d’un coup porté à hauteur de la poitrine. D’autre part, l’activité cardiaque était vive au moment où vous m’avez apporté l’échantillon. Nous avons trouvé des globules blancs intacts et ceux-ci sont uniquement transportés par le sang. Par conséquent, s’il y a des globules blancs, c’est parce qu’au moment où vous m’avez apporté l’échantillon, le cœur ce dernier était en train de battre. » Le professeur m’a alors demandé à qui appartenait cet échantillon et quand nous lui avons dit qu’il provenait d’une hostie consacrée, il s’est exclamé : « Je ne le crois pas. » Il était très impressionné. « Docteur, au moment où vous m’avez apporté cet échantillon, ce cœur était vivant ! »
Son rapport a été envoyé le 26 mars 2005, 5 ans et demi après le début des études, et les conclusions ont été les suivantes : « Il s’agit d’un tissu cardiaque : il y a des modifications dégénératives du myocarde, lesquelles sont dues au fait que les cellules sont enflammées ; cela concerne le ventricule gauche du cœur. » Le 17 mars 2006, j’ai apporté ces résultats au cardinal Jorge Mario Bergoglio. »
Le cardinal Jorge Mario Bergoglio est devenu le pape François.
Télécharger un pdf bien documenté et illustré sur le miracle eucharistique de Buenos Aires
En savoir plus sur les véritables souffrances endurées par Jésus durant sa Passion, notamment l'asphyxie progressive durant sa crucifixion, expliquées par les scientifiques
Pour en savoir
plus sur les miracles eucharistiques
Peut-on croire à la présence réelle de Jésus dans l'hostie ?
Bien des personnes pensent qu'il n'est pas possible que Jésus soit présent dans l'hostie donnée lors de la célébration de l'eucharistie (messe). Voici l'exemple, sans doute moins rare qu'on ne le pense, mais celui-ci a le mérite d'avoir été filmé, de la réaction de ce jeune garçon qui fait sa première communion et qui est touché par la grâce de Jésus, présent dans l'hostie, et qui se manifeste à lui.
Sources de la vidéo :
https://www.facebook.com/HederBonotto
https://www.facebook.com/100003796443434/videos/2202765133193347/
« Je ne pourrai jamais croire que Dieu est là-dedans », dit-elle, mais à cet instant fuse une réponse de la boîte qu'elle croyait vide...
« Lors de sa conversion, la la dessinatrice athée Marcelle a 25 ou 26 ans. Sa vie d’avant la dégoûte. Mais elle ne tient pas encore en main la nouvelle. Ne pouvant plus travailler à son dessin, elle échoue de plus en plus fréquemment dans la chapelle de la rue Monsieur, comme attirée par un aimant – par un Amant, par un Amour qui se révèle à elle progressivement et dans un jeu de cache-cache ou de clair-obscur. Un de ces jours où elle est affalée sur sa chaise, elle pose ses yeux rétifs sur le tabernacle [dans les églises, le tabernacle est le lieu où repose le ciboire contenant les hosties en se disant : « Je ne pourrai jamais croire que Dieu est là-dedans. » Et là, stupeur, de cette petite boîte qu’elle pense vide fuse aussitôt une réponse, aussi intérieure que distincte : « Je suis l’Unique Réalité ; une Réalité telle que toutes les autres réalités sont sans consistance à côté ce celle-là. » L’artiste athée critique, volcanique et rebelle entre au couvent et devient religieuse sous le nom de Geneviève Gallois. »
À lire en intégralité dans Comme des cœurs brûlants : l'extraordinaire témoignage des convertis d'Alexia Vidot
Témoignages parus dans le n°341 d’Il est vivant!
Guérie lors d’une communion
« Je suis pianiste professionnelle. Quand j’avais 26 ans, j’avais prévu une tournée de concerts dans mon pays, la Slovénie, en compagnie de Lucie, une amie et chanteuse française. Le premier jour de notre tournée, nous sommes parties voir la salle où nous devions nous produire le soir. Alors que nous étions en route, la circulation s’est brusquement arrêtée de sorte que j’ai failli percuter la voiture située devant nous. J’ai freiné et heureusement, tout s’est bien passé. Mais soudain, j’ai vu dans le rétroviseur un gros camion qui fonçait droit sur notre voiture… J’ai crié comme une folle et après l’énorme choc, j’étais sûre que nous allions mourir toutes les deux. J’ai regardé mon amie, elle était vivante, moi aussi, sans blessure apparente. Gloire à Dieu ! La voiture était en revanche complètement écrasée : bonne pour la casse.
Nous avons donné notre premier concert le soir même mais nous avons annulé tous les autres car mon amie ne se sentant pas bien, elle a préféré repartir en France.
Dix jours plus tard, je me suis réveillée avec un énorme mal de tête. Sachant qu’après un accident, la douleur peut survenir un peu plus tard, je n’étais pas vraiment étonnée. Mais cette douleur a duré. À tel point qu’elle finissait par m’empêcher de me déplacer… Je suis allée voir le médecin et au bout du troisième mois de congé maladie, il m’a envoyée consulter un neurologue.
La veille des examens chez le neurologue, je suis allée à la messe et pendant la consécration, j’ai prié Jésus : « Mon Jésus, je sais que tu peux tout guérir. Tu es le médecin des médecins, je crois en ta présence ici maintenant, viens me guérir pendant cette communion. Tu es le maitre de ma vie, j’ai confiance en toi. »
Tout de suite après la communion, en revenant à ma place, j’ai constaté que je n’avais plus aucune douleur. Surprise, j’étais très reconnaissante ! Manquant de confiance malgré tout, je me suis dit : « Cela ne va peut-être pas durer longtemps… » Mais au retour chez moi, le mal de tête n’était toujours pas revenu. Le lendemain je me suis réveillée très tôt ; j’avais envie d’aller courir (ma passion !) mais je me suis dit de nouveau : « Et si, après la course, la douleur revenait ? » Mais après la course et jusqu’à aujourd’hui, je loue le Seigneur pour cette guérison eucharistique et je le remercie pour son immense amour envers moi et son peuple. Alléluia ! »
Masa
Venue du protestantisme
« Née dans une famille protestante, l’amour de la Parole de Dieu et la prière étaient au centre de ma vie. À l’âge de 19 ans, j’ai rencontré l’homme qui deviendrait ma moitié. Il venait d’un berceau catholique. Nous avons cheminé ensemble dans les deux Églises et nous nous sommes mariés en présence d’un prêtre et d’un pasteur. Mon cœur et mon intelligence étaient de plus en plus touchés par les sacrements de l’Église catholique. Étant protestante, je ne communiais pas. Mais au fond de mon cœur, je désirais ardemment vivre ce sacrement. Saint Alphonse de Ligori, grâce à son ouvrage sur les « Visites au Saint Sacrement » m’a ouvert les yeux et donné du courage pour communier spirituellement. Cependant, l’adoration du Saint Sacrement restait un si grand mystère ! M’incliner devant ce bout d’hostie entouré d’un soleil me paraissait fou et inintelligible. Alors le Seigneur m’a rejointe dans mon besoin de croire à l’adoration. Je me rendais régulièrement à des soirées de prières et ce soir-là, c’était une veillée de prières pour les malades. Les pères dominicains passaient dans les rangs où une foule considérable priait. Toute l’Église priait si fort pour tous les malades présents avec des handicaps très lourds ! Je joignais mes prières pour eux. Et là un des pères vint avec le Saint-Sacrement dans ma direction et se plaça juste derrière moi. Je me disais en moi, je ne suis pas malade, il n’a pas besoin de venir me voir ! Et il toucha ma tête avec le Saint Sacrement. Je tombais à genoux, touchée dans tout mon être par le Christ. Oui dès cet instant, je n’ai plus jamais douté de la présence réelle du Seigneur dans l’adoration. Pour sceller cette vérité, Dieu m’a donnée parallèlement une guérison. En effet, j’étais très allergique au pollen et cela allait de mal en pis malgré le traitement. En ressortant de l’Église, j’étais guérie ! J’ai pu donner tous mes comprimés à une amie allergique qui a dit en riant : « J’aurai dû venir aussi à cette soirée ! »
J’ai eu l’immense joie de rentrer officiellement dans l’Église catholique quelques temps après en recevant l’Eucharistie pour la première fois ainsi que le sacrement de la confirmation, avec mon époux comme parrain. Je rends grâce à Dieu d’être venu me rejoindre pour me révéler une petite parcelle de son immense amour si miséricordieux ! »
Delphine
Ludovic a vécu une véritable transformation intérieure : « Chaque communion est comme la première »
« Jésus a été mon refuge et mon appui dans une grande période d’angoisse et d’incertitude pour la vie de l’enfant que ma femme portait. Non baptisé, j’ai commencé à prier Dieu, à aller à la messe chaque dimanche. Notre enfant est né (Achille, il va très bien !). Tout de suite après, je suis entré en catéchuménat, début 2012. Pendant presque deux ans j’ai regardé, désiré, attendu cette Sainte Hostie. À chaque messe, j’ai vu la joie, la foi, de ceux qui communiaient ; parfois une certaine nonchalance aussi, de certains, très étonnante pour moi qui n’attendais qu’une chose : recevoir Jésus.
Puis vint le temps de mon baptême et de la communion lors de la vigile pascale. Juste après mon baptême, j’ai enfin reçu Jésus pour la première fois, alléluia ! Depuis ce jour, chaque communion est une première communion. Je mesure, à chaque fois, la grâce de recevoir ce corps incomparable. Dieu me transforme, me soulage, me fortifie, me guérit. Le reste du temps, sur mon chemin à la suite du Christ, j’expérimente et je constate que l’Eucharistie est, avec le sacrement du pardon, ce qui permet au pécheur que suis et que je reste, de devenir meilleur chaque jour, d’aimer un peu plus comme Jésus nous aime, comme il m’aime. Recevoir le pain de vie n’a rien de symbolique pour moi : c’est réellement la nourriture promise par Jésus, celle qui fonde et soutient mon espérance de le rejoindre le moment venu. »
Ludovic