ARGUMENTS
EN FAVEUR
DE L'EXISTENCE DE DIEU
Science, Big Bang,
homme et Dieu,
tout converge
L’astrophysicien Stephen Hawking est mort sans avoir percé les secrets de l’univers.
Nous ne prétendons pas nous non plus, ici, rassembler tous les arguments en faveur de l'existence de Dieu, mais sur cette page et les suivantes, vous trouverez des pistes pour vous faire une idée complémentaire. Vous ont été proposés, dans les pages précédentes de cette partie/onglet DIEU EXISTE-T-IL, les nombreux témoignages, directs ou indirects, de l'existence d'un Dieu qui aime dont le fils est Jésus, et qui, par des prodiges inouïs tels que des guérisons et conversions instantanées absolument improbables, veut signaler Sa Présence.
Voici à présent un faisceau d'indices : par la Science qui converge vers Dieu ; par la Raison qui dirige aussi vers l'existence d'un Dieu.
Mais n’enfermons pas Dieu dans la boîte de nos propres limites ! Car « nous ne possédons pas de réponses définitives sur Dieu. » (Xavier Nicolas)
En dehors d'une Révélation privée que Dieu peut à tout moment choisir pour se faire connaître à vous (on vous expliquera comment la lui demander dans l'onglet RENCONTREZ JÉSUS), quels arguments peut-on avancer, avec pour thèmes la Science, la Raison et la logique ?
Sommaire de la page
[Pour un tour d'horizon du faisceaux de preuves de l'existence de Dieu, consultez aussi les pages :
Arguments contre l'existence de Dieu ; témoignages éblouissants de miracles de guérison, stupéfiantes conversions, expérience de mort imminente inédites, le mystérieux linceul de Turin, l'énigme des corps de saints incorrompus, et celle des miracles eucharistiques ]
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Doit-on ne pas croire parce qu'on ne peut pas prouver scientifiquement l'existence de Dieu ?
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Les avis : un chrétien indien ; Blaise Pascal ; astronautes de la mission Apollo 14
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La science et Dieu : tout converge
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La fin d'un scientisme orgueilleux
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La théorie du Big Bang rejoint la Création citée dans la Bible
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Le Big Bang, oui, mais qui a allumé la mèche
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Pluralité des mondes habités : les extra-terrestres sont-ils incompatibles avec Dieu ?
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Adam et Ève contredisent-ils l'évolution ?
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L'évolution des êtres vivants ne peut pas être due au hasard
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Le renouvellement de l'être vivant
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De la génétique à Dieu
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En savoir plus sur les preuves modernes et scientifiques de l'existence de Dieu : Dieu, la science, les preuves, un livre vraiment top
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Les preuves de l'existence de Dieu par la Raison : tout pointe vers Dieu
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L'existence de Dieu est la seule réponse plausible à des questions essentielles
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Petite réflexion sur la beauté
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Le désir d'amour, d'infini et de justice de l'homme ne peuvent être satisfaits que par Dieu
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Pour aller plus loin dans les arguments de l'existence de Dieu : vidéos, articles
Doit-on ne pas croire parce qu'on ne peut pas prouver scientifiquement l'existence de Dieu ?
« Ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est pas venu à l’esprit de l’homme, ce que Dieu a préparé pour ceux dont il est aimé. Et c’est à nous que Dieu, par l’Esprit, en a fait la révélation. Car l’Esprit scrute le fond de toutes choses, même les profondeurs de Dieu. » (1 Corinthiens 2. 9, 10)
L'avis d'un chrétien indien
’âme, à l’intérieur du corps humain, peut être comparée au petit oiseau encore caché dans la coquille de l’œuf. Si, par un moyen quelconque, l’oisillon apprenait qu’à l’extérieur de cette coquille se trouve un vaste monde rempli de lumière, de fleurs, de prairies, de rivières et de collines ; si on lui disait que tout est magnifique, que ses parents vivent dans ce monde-là et qu’il en fera partie lui-même, quand il sortira de sa coquille, il n’y comprendrait rien et ne croirait rien de ce qu’on lui raconterait. Si vous pouviez lui expliquer qu’il verra un jour tout cela de ses petits yeux, et qu’il volera de ses ailes encore imparfaites, il n’en croirait rien non plus ; aucune preuve ne le convaincrait.
Ainsi, de nombreuses personnes ne croient ni à la vie future ni à l’existence de Dieu, parce qu’elles ne peuvent pas les voir tant qu’elles sont dans leur corps terrestre. Leur imagination, semblable à des ailes trop faibles, est incapable de s’envoler au-delà des limites de leur raison ; elles ne peuvent voir avec leurs yeux physiques les choses splendides et éternelles que Dieu prépare pour ceux qui l’aiment.
L’homme, créature avec ses limites, a besoin de la foi pour percevoir les mystères du Dieu infini. Il est impossible à l’intelligence de l’être humain de pénétrer dans les profondeurs des secrets divins avec ses capacités naturelles et les faibles données qu’elle possède.
Sundar Singh, connu comme le Sadhou Sundar Singh, né en 1889 et disparu en 1929, est un chrétien anglican indien d'origine sikh qui est, au début du XXe siècle, un des plus importants témoins d'un christianisme indien.
L'avis de Blaise Pascal, mathématicien, physicien, inventeur, philosophe, moraliste et théologien français (1623 - 1662)
Vous trouverez dans ce site tous les éléments qui vous démontreront que croire n’est vraiment pas un pari, mais une chance. Si malgré tout vous en sortez sceptique, voici un peu "d’humour" à la Pascal.
Dans son ouvrage les Pensées, l'ancien agnostique qui a fait une fulgurante rencontre de Dieu durant ce qu'il a appelé une "nuit de feu", tente de prouver qu'une personne rationnelle a tout intérêt à croire en Dieu, que Dieu existe ou non.
Ce que dit Pascal :
L’homme se pose un jour ou l’autre la question fondamentale de l’existence : y a-t-il un au-delà de la mort ? Y a-t-il un Dieu pour vous y accueillir et vous y juger ? Vous ne pouvez y échapper, vous êtes embarqué. Et vous devez choisir, il faut jouer, il faut parier. Les incrédules qui n’ont pas encore trouvé Dieu et qui vivent sans le chercher sont fous et (souvent) malheureux. Nous avons une chance sur deux de gagner, puisque nous avons une chance sur deux qu’il existe. Et le lot est si formidable – l’Infini – qu’il serait déraisonnable de laisser passer cette chance !
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Si Dieu n'existe pas, le croire ou ne pas le croire ne vous fait rien perdre.
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Si Dieu existe, le croire vous fait tout gagner, c'est-à-dire le paradis et la béatitude éternelle. Dans ce cas, le non croyant est enfermé en enfer pour l'éternité et perd donc tout.
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Le gros lot à gagner est si gros (infini) par rapport à la mise à risquer (quelques années d’efforts) qu’il serait déraisonnable de vivre comme si Dieu n’existait pas.
Attention, Pascal n’a jamais pensé qu’il fallait croire sans utiliser la Raison !
L'avis d'astronautes de la mission Apollo 14
Dans le beau livre Clair de Terre (épuisé), les astronautes de la mission Apollo 14 livrent leurs impressions sur l'Univers et sa perfection, et sont publiées les magnifiques photos de la Planète Bleue, les premières.. Certains semblent avoir reçu une véritable Révélation.
La science et Dieu : tout converge
La science (ou plutôt le scientisme), a longtemps prétendu qu'un jour elle pourrait expliquer tout l'Univers. Or, on assiste depuis quelques dizaines d'années, et malgré les progrès de l'intelligence artificielle, à un retour vers plus d'humilité de la plupart des scientifiques, certains allant même jusqu'à s'interroger sur l'apparente "organisation" de l'ensemble de l'Univers. Et depuis que la théorie du Big Bang est apparue (seule explication scientifique de la création de l'Univers), la science s'est considérablement rapprochée du récit de la Création figurant dans les premières pages de la Bible...
La fin d'un scientisme orgueilleux
« Le scientisme triomphant des années 70 a beaucoup évolué. À sa prétention de prendre en charge l’avenir de l’homme succède une nouvelle modestie. Sous l’influence de la théorie de la relativité et de la physique quantique, voici que des savants s’interrogent sur l’apparente intelligence à l’œuvre dans l’évolution et se demandent si le hasard et la nécessité expliquent vraiment quelque chose. » Xavier Nicolas. L’explication scientifique n’est-elle pas appelée à remplacer totalement un jour toute autre explication et notamment le recours à l’existence de Dieu pour rendre compte de l’ordre du monde ? Voilà ce que l'on a entendu pendant des décennies et que l'on a appelé le scientisme.
En effet, selon les courants scientistes triomphants de la fin du deuxième millénaire, la science était la seule source fiable de savoir sur le monde, mais cela a été largement remis en cause en raison de l’évolution des découvertes scientifiques qui soulignent que le principe premier reste hors de portée et questionnent sur "le fond des choses". Par conséquent, on ne peut pas faire de la science l'origine et l'explication de tout. Il ne s'agit pas d'une défaite de la science, mais d'une incomplétude.
Le scientisme semble donc aujourd’hui bien simpliste. Et plus la biologie découvrira les mécanismes qui expliquent l’organisation, le fonctionnement et l’évolution des êtres vivants, plus le philosophe croyant sera amené à affirmer que ces mécanismes sont tellement bien agencés qu’ils ont été pensés par quelqu’un.
Comme disait Alfred Kastler, ancien prix Nobel de physique (rayon laser), si nous découvrions un jour, sur la face cachée de la lune, une usine d’aluminium qui fonctionne toute seule, nous aurions du mal à penser qu’elle est le résultat du hasard et nous dirions plutôt qu’elle a été installée par des extra-terrestres.
Or, poursuivait le savant agnostique, le corps humain est dix millions de fois plus compliqué qu’une usine entièrement automatisée ! Il est difficile de penser qu’il n’existe pas une intelligence qui a prévu tous ces processus biologiques.
Selon le théologien et physicien Thierry Magnin, Dieu « donne les conditions pour que les choses se fassent, et une autonomie aux créatures, qui poursuivent la création. Il crée par sa Parole, dans un Amour gratuit. C'est un Dieu de l’Alliance, qui a créé un monde inachevé, que les créatures doivent continuer. (...) Nous devons savoir rendre compte de notre foi avec des arguments rationnels, notre raison, dans le contexte des découvertes scientifiques notamment. Parler de l’intelligence du Dieu créateur. Être croyant n’est pas irrationnel. »
La théorie du Big Bang rejoint la Création de la Bible
Le big bang comme on peut l'imaginer...
Puissance en cours de déploiement
Phase de compression
Début de l'expansion
Expansion et création de l'Univers
Création du soleil de notre système solaire
Il y eut un jour. Il y eut une nuit.
Les premiers de la Terre
L'Univers en expansion perpétuelle
Le big bang, oui, mais qui a allumé la mèche ?
Le big bang tel que décrit par les scientifiques dans cette théorie, est similaire à l’acte de création de Dieu tel que décrit dans la Bible.
Le monde a commencé à exister il y a 16 ou 18 milliards d’années sous la forme d’un noyau d’hydrogène doué d’une énergie formidable. Et ce noyau n’en finit pas d’exploser et de se transformer.
Le panthéisme, qui ne voit dans l’évolution du cosmos que l’œuvre d’une intelligence divine impersonnelle, ne saurait rendre compte de la merveilleuse apparition de l’intelligence humaine en fin de parcours. Seul un Être éminemment personnel peut être à l’origine de personnes.
Les astrophysiciens ont de plus en plus de raisons d’affirmer que notre cosmos est apparu il y a 14 ou 18 milliards d’années sous la forme d’un noyau d’hydrogène doué d’une formidable énergie. Et depuis ce big bang initial, les dimensions du monde ne cessent de s’accroître. Certains chrétiens sont tout heureux de constater une convergence entre ces découvertes scientifiques et les affirmations de la Bible selon lesquelles le monde au un commencement (Genèse 1, 1 ; Jean 17, 5).
Mais on ne le dira jamais assez :
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l’acte créateur ne se situe pas seulement au début du monde pour lancer le premier noyau de matière ; pour les chrétiens, c’est perpétuellement que Dieu crée le monde ;
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la science ne pourra jamais détecter cette action créatrice de Dieu. Même lorsque l’hypothèse du big bang initial deviendra une vérité scientifique indiscutée, l’affirmation d’une Cause créatrice restera toujours une affirmation « méta-physique », que la Physique ne pourra jamais démontrer ;
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la science dépasse même ses compétence en affirmant que le monde a commencé à exister il y a 14 ou 18 milliards d’années, car elle ne peut pas prouver qu’il n’existait rien avant l’explosion qui a donné naissance à notre cosmos. L’affirmation selon laquelle le monde a eu un commencement est une affirmation biblique.
Rappelons enfin qu’il est tout à fait ridicule de se demander si Dieu a attendu longtemps pour créer le monde. Avant l’existence du monde, le temps n’existait pas.
Lire plus sur Aleteia : peut-on assimiler le Big Bang avec la Création décrite dans la Bible
Pluralité des mondes habités : les extra-terrestres sont-ils incompatibles avec Dieu ?
En croyant sur la Parole des Écritures à l’existence des anges, les chrétiens affirment depuis longtemps qu’ils ne sont pas les seuls êtres pensants de l’univers.
Et les découvertes en astronomie nous obligent de plus en plus à poser le problème de la pluralité des mondes. Dans l’univers visible, y a-t-il d’autres êtres pensants que les habitants de notre planète ?
Étant donné les dimensions du cosmos (il existe des milliards de galaxies et en chacune d’elles des milliards de systèmes solaires), il serait étonnant que la vie ne soit pas apparue ou n’apparaisse un jour sur d’autres planètes à bonne distance d’autres soleils. Et pourquoi ces êtres vivants n’évolueraient-ils pas eux aussi en êtres capables de connaître et d’aimer ?
Si cette hypothèse fort probable est vraie, quel est le lien de ces êtres pensants avec Jésus de Nazareth ? Dans l’œuvre accomplie par le Christ, il y a certes assez d’amour pour sauver tous les mondes, présents, passés et futurs. Mais pourquoi le Fils de Dieu ne s’incarnerait-il pas sur d’autres planètes pour en sauver et diviniser les habitants ? Ces autres incarnations du Fils de Dieu seraient analogues à celle dont nous bénéficions, sans que nous puissions aucunement les imaginer. Il va sans dire que, dans la Bible, Dieu ne satisfait nullement notre curiosité sur ce genre de problèmes. Mais Il aime certainement que, sans s’y attarder, les terriens ne se fassent pas une trop petite idée de Lui ni de Celui par lequel il veut "récapituler" tous les êtres de l’Univers.
Un rapport officiel américain récent (juin 2021) sur les 140 incidents de type Ovni survenus entre 2004 et 2021 conclut qu’il n’existe pas de preuves d’existences extraterrestres mais reconnaît ne pas pouvoir donner d’explications rationnelles aux phénomènes.
Lire plus sur le rapport américain concernant les 140 incidents OVNIS
Lire plus sur Aleteia : quelles sont les conséquences pour la foi en Dieu de l'existence des extra-terrestres
Adam et Ève contredisent-ils l'évolution ?
De par le fait qu’au fil des siècles, on s’est rendu compte des différents genres littéraires utilisés par les auteurs bibliques, certains disent que personne n’est obligé de croire à l’existence d’un couple unique formé d’Adam et d’Eve, qui peuvent être symboliques. Or le Catéchisme de l'Église catholique enseigne bel et bien l'existence de nos premiers parents Adam et Eve, et ce dans un état de sainteté et de justice originelle. La foi chrétienne affirme donc que Dieu a insufflé une âme à Adam et Ève qui devinrent, par ce fait même, le premier homme et la première femme. Il est donc faux de dire que l’Homme au sens propre descend du singe, mais il est juste de soutenir que le corps humain a probablement évolué de l’espèce Homo sapiens avant que l’âme ne lui soit insufflée. Ce n’est qu’à partir de cette insufflation qu’on peut dire que le premier homme et la première femme ont été créés. En effet, l’être humain n’est vraiment une personne qu’à partir du moment où le corps, l’âme et l’esprit sont unifiés.
Il semble donc probable que le corps humain tienne son origine d’un ancêtre commun avec le singe.
On peut toutefois laisser les scientifiques discuter la question de savoir si la mutation qui a donné naissance à l’humanité au terme d’une longue évolution d’hominidés s’est réalisée en une ou plusieurs fois.
L'évolution des êtres vivants ne peut pas être due au hasard
« Si je suis revenu à la foi, c’est par la science, par une démarche scientifique. (…) Le hasard ne peut être une explication. Elle est matériellement impossible. Cet avis est aussi celui des physiciens : manque de temps, et pas assez de combinaisons possibles. Une somme de hasards ne crée pas une loi ; une somme de hasards ne crée pas l’adaptation (…) Le processus de l’évolution ne se déroule pas du tout dans le désordre. Si vous introduisez le désordre dans un organisme, vous en connaissez les conséquences : la mort. L’évolution n’a jamais pu se produire dans le désordre : on a trop oublié de le souligner. Les êtres disparaissent si le désordre l’emporte. Je le répète : la vie est le triomphe de l’ordre.(…) L’anarchie est absolument impensable en termes biologiques. L’évolution ne se développe pas dans le désordre, c’est absolument impossible. »
Pierre-Paul Grassé, auteur du Traité de Zoologie en 30 volumes
Lire plus sur Aleteia : l'homme n'est-il qu'un singe plus évolué ?
Le renouvellement de l'être vivant
Dieu n’est pas seulement responsable de l’ordre du monde ; Il est Cause de son existence même, Il ne cesse de le créer, de le faire surgir du néant. On trouve dans le monde des traces de cette incessante activité de Dieu Créateur.
Alors qu’un ordinateur ne répare pas lui-même ses pièces endommagées, le vivant ne cesse de régénérer ses tissus et de les spécialiser.
L’être vivant renouvelle en permanence les molécules qui le constituent. Certes, la biochimie en découvre de plus en plus les mécanismes complexes, mais ces conditionnements ne suffisent pas à expliquer l’unité des organismes.
« Les objets de notre fabrication, de notre industrie, nos machines ne sont pas des substances, parce que ce ne sont pas des unités, du point de vue métaphysique. Ce sont des agrégats, des assemblages, des pièces et des morceaux attachés les uns aux autres, liés, soudés, rivés, tout ce que vous voudrez, mais cela ne constitue toujours pas une substance, c’est-à-dire une unité vivante, capable d’activité. L’homme ne sait pas créer des substances. » Claude Tresmontant, Sciences de l’univers et problèmes métaphysiques
Les animaux sont capables de jouir et de souffrir, ce que ne fera jamais le robot le plus perfectionné. Ils sont dotés d’un psychisme, d’une âme. Cette âme est différente de la nôtre, puisqu’elle n’est pas capable de penser. Mais aussi longtemps que vit un être, il est animé, unifié, par cette âme.
De la génétique à Dieu
Le génome de l’être humain est constitué de l’ensemble de son ADN : c’est le code héréditaire de la vie, composé de trois milliards de lettres. Telle est l’incroyable complexité de l’information transportée dans chacune de nos cellules ; la lecture à haute voix de ce code prendrait 31 ans !
Le 20 juin 2000, le président américain annonçait qu’une première ébauche de son décryptage avait été réalisée. Après des considérations scientifiques, il en est venu à l’aspect spirituel de la découverte : « Aujourd’hui, nous apprenons le langage par lequel Dieu a créé la vie. Nous sommes de plus en plus respectueux de la complexité, de la beauté et de la merveille du cadeau divin et sacré de Dieu ».
Puis le directeur du “Projet Génome Humain”, le Dr Francis Collins, s’est exprimé à son tour :
« Je me rends compte, avec humilité et respect, que nous avons saisi la première esquisse de notre propre mode d’emploi, qui n’était auparavant connu que de Dieu ».
Pourquoi un président et un scientifique chargés d’annoncer une découverte se sentaient-ils obligés d’invoquer la relation qu’elle pouvait avoir avec Dieu ? La vision scientifique et la vision spirituelle du monde ne sont-elles pas opposées ?
Bien au contraire, pour le Dr Collins, l’expérience du séquençage du génome humain représentait tout à la fois une réussite scientifique remarquable et un encouragement pour la foi. Après avoir été agnostique et athée, comment il est devenu chrétien ?
À propos de l’existence de Dieu, Francis Collins, étudiant, répondait : « Je ne sais pas » , ce qui voulait presque dire : « Je ne veux pas savoir ! » Mais un jour, vers la fin de ses études en médecine, il fut interpellé par l’une de ses patientes.
« Une femme âgée, écrit-il, souffrant d’une grave angine de poitrine malheureusement incurable, me demanda en quoi je croyais. Il s’agissait d’une question on ne peut plus légitime. Nous avions en effet abordé, à plusieurs occasions, diverses questions importantes ayant trait à la vie et à la mort, discussions au cours desquelles elle m’avait fait part de sa foi chrétienne. Je sentis mon visage rougir, alors que je bégayais : « Je ne sais pas trop ». La surprise qu’elle manifesta face à mon aveu me mit au pied du mur. La question que j’avais tenté d’éviter durant la quasi-totalité de mes 26 années me sautait au visage. Moi, qui me considérais comme un scientifique, je n’avais jamais sérieusement examiné les preuves plaidant en faveur aussi bien qu’en défaveur de la foi !
Cet échange m’obséda pendant plusieurs jours. Un scientifique tire-t-il des conclusions sans tenir compte des données ? Saurait-il y avoir une question plus importante dans toute l’existence humaine que celle-ci : « Existe-t-il un Dieu ? » Et pourtant, voilà où j’en étais, combinant une sorte de cécité volontaire à ce que je devais bel et bien appeler de l’arrogance, ayant évité tout examen sérieux de ce sujet. Soudain, tous mes arguments semblaient très minces… »
Collins décide d’analyser ce que disent les grandes religions, mais ses lectures lui laissent l’impression qu’aucune d’entre elles ne repose sur une base rationnelle. Toutefois il rend visite à un pasteur habitant au bout de sa rue afin de discuter sur l’éventuelle logique de la foi. Ce pasteur l’écoute patiemment, puis lui donne un petit livre intitulé Les fondements du christianisme, dont l’auteur, un chrétien engagé, avait d’abord été athée.
En le lisant, Collins réalise que tout ce qu’il a échafaudé contre la foi n’est pas solide. Il a commencé sa recherche spirituelle en espérant qu’elle confirmerait son athéisme, mais c’est l’inverse qui s’est produit. La foi en Dieu lui semble maintenant plus rationnelle que la “non-croyance”.
Ainsi, à 26 ans, Francis Collins devient convaincu de l’existence de Dieu. De plus, il réalise qu’il enfreint constamment la loi morale de Dieu. Sa difficulté n’est plus seulement intellectuelle, mais morale. Il lui faudra encore du temps avant d’être chrétien, en reconnaissant que le Christ est vivant, et en le priant, en recevant sa grâce.
En savoir plus sur les preuves modernes et scientifiques de l'existence de Dieu : Dieu, la science, les preuves, un livre vraiment top
Comment les avancées de la cosmologie remettent sur la table, avec force, la question de l'existence d'un Dieu créateur, et comment un livre rassemble tous les éléments permettant d'y réfléchir
Le Best Seller de la fin d'année 2021
Préfacé par un Prix Nobel
Un livre efficace dans son style et accessible à tous, de quoi couper le souffle au lecteur curieux !
En octobre 2021 est paru ce livre qui s'est imposé comme le best-seller de la fin d'année 2021 avec plus de 20 000 exemplaires écoulés en à peine un mois. Préfacé par un Prix Nobel, il a nécessité trois ans de recherches poussées et a réuni de nombreux scientifiques et spécialistes autour d’un objectif commun : présenter les preuves modernes de l’existence de Dieu.
C’est une question millénaire et qui opposait, en apparence, science et foi : existe-t-il un Dieu créateur ? À rebours des idées reçues, les auteurs s’attachent à y répondre. Ils font appel aux avancées scientifiques les plus récentes. « Tout ce que nous expliquons du point de vue de la science, les spécialistes le savaient déjà, mais chacun dans leur domaine. Nous avons voulu écrire un ouvrage de synthèse à destination du grand public, qui montre que tout converge », résume le polytechnicien et entrepreneur Olivier Bonnassies.
20 spécialistes, plus de 200 citations
Les co-auteurs racontent comment les découvertes scientifiques, qui sont longtemps allées à l’encontre de la foi, peuvent désormais se ranger du côté de l’existence de Dieu dans de nombreux champs du savoir.
Une vingtaine de scientifiques ont contribué par leurs apports et leurs conseils à la rédaction de ce livre. « Nous avons aussi été relus par de grands scientifiques, des membres de l’Académie des sciences, des chercheurs du CNRS », indique Olivier Bonnassies. Le prix Nobel de physique 1978 Robert Wilson, qui a découvert, avec Arno Penzias, le fonds diffus cosmologique, signe lui la préface du livre : « Cet ouvrage offre une perspective particulièrement intéressante sur la science, la cosmologie et leurs implications philosophiques ou religieuses ».
« Nous avons compris que l'Univers a un commencement, avec le Big Bang ou avant, et une fin avec la mort thermique. Einstein lui-même reconnaît qu'il ne voulait pas de la théorie de l'expansion de l'Univers, parce qu'il n'était pas religieux et que cela le dérangeait. Pour lui, cela ressemblait trop à la Création, ce qu'il appelait en privé de la 'physique de curé' », argumente l'un des auteurs à L'Express
Les auteurs du livre expliquent le contenu et leur démarche
Les preuves de l'existence de Dieu
par la Raison : tout pointe vers Dieu
L'existence de Dieu est la seule réponse plausible à des question essentielles
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D'où vient l'étincelle de la vie, la première cellule vivante ?
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Comment la réparation de cellules vivantes est-elle possible ?
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Comment le vivant peut-il exister, alors que, par exemple, la vie d'un corps humain nécessite des milliers d'opérations par seconde, opérées par le cerveau pour faire fonctionner, régénérer, cellules, organes, le tout dans un ensemble
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Pourquoi, alors que cette capacité de réparation existe, fonctionne, la réparation n'est-elle pas éternelle, menant ainsi à la fin de la vie ?
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Pourquoi l'homme est-elle la seule créature dotée d'intelligence ?
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Pourquoi l'homme est-il sans cesse en recherche d'amour et d'absolu pendant toute sa vie ?
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La vie n'est-elle pas absurde si elle se termine par le néant ?
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Pourquoi la beauté ? À quoi sert-elle ? Peut-on la démontrer ? Pourquoi une beau paysage, une belle fleur, pourquoi les couleurs ?
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Pourquoi la perfection ? À quoi sert-elle ? Pourquoi la perfection d'une aile de papillon, de libellule ?
Petite réflexion sur la beauté
Beauté d’un paysage
« Il y a de là-haut une vue merveilleuse, fantastique même : on domine sur un enchevêtrement d’aiguilles sauvages et étranges ; au nord et au sud, rien n’arrête la vue. C’est un beau lieu pour adorer le Créateur, c’est une merveille… J’ai peine à détacher mes yeux de cette vue admirable dont la beauté et l’impression d’infini rapprochent tant du Créateur. » Charles de Foucaud (officier noceur, bringueur qui, à la suite d’une rencontre avec Dieu, devient religieux et part vivre en ermite au contact des Touaregs) parlant du Massif de l’Asekrem, au cœur du Hoggar.
Beauté d’une musique
« La musique de Bach est géniale. Seulement, cela ne se démontre pas. L’existence de Dieu se démontre, mais à partir de quelque chose qui ne se démontre pas – savoir que le monde est beau. » M.-D. Molinié Adoration ou désespoir
Beauté d’une composante
Jacques Low s’est converti à 20 ans, après avoir été émerveillé par la régularité des cristaux de neige.
Beauté de la nature
« J’ai interrogé la terre, disait Saint Augustin, et elle m’a répondu :"Ce n’est pas moi ton Dieu". Tout ce qui vit à sa surface m’a fait la même réponse. J’ai interrogé la mer et les êtres qui la peuplent, et ils m’ont répondu : "Nous ne sommes pas ton Dieu, cherche plus haut que nous !" J’ai interrogé l’air et le vent, et ils m’ont répondu : "Nous ne sommes pas non plus le Dieu que tu cherches." Alors, j’ai dit à tous les êtres que je connais par mes sens : "Parlez-moi de mon Dieu, puisque vous ne l’êtes point, dites-moi quelque chose de lui !" Et ils m’ont crié de leur voix puissante : "C’est lui qui nous a faits !" Pour les interroger, je n’avais qu’à les contempler, et leur réponse, c’était leur beauté."
« La présence de la beauté dans ce monde constitue la preuve la plus éclatante de l’existence de Dieu, en même temps que de son Amour pour nous les hommes. Une aile de papillon vue au microscope, un coucher de soleil, l’immensité de la mer, les teintes automnales des érables canadiens en octobre notamment, un regard d’enfant, tel poème, telle symphonie… toute beauté constitue la marque, l’empreinte, la signature d’un Artiste infini.
Dira-t-on que c’est l’homme qui, par ses structures, met la beauté dans les choses ? En partie, peut-être, mais pas entièrement, sinon nous trouverions de la beauté partout. Or, tout n’est pas beau. Même l’artiste créant la beauté sait combien elle est difficile à atteindre, qu’il faut la chercher avant de la trouver, parfois après des heures d’un long travail patient. L’artiste est le premier à savoir que la Beauté lui est donnée, pour une bonne part, par l’univers, la nature, les paysages, ou les créatures elles-mêmes.
De même qu’une toile du Louvre me parle de son auteur, ainsi, ce qui est beau dans les êtres et les choses me fait remonter à un Artiste supérieur dont les Cieux chantent la gloire. C’est ce que déclare l’auteur du Livre de la Sagesse, au chapitre 13, versets 1 à 5 : « Oui, foncièrement vains tous les hommes qui ont ignoré Dieu, et qui, par les biens visibles, n’ont pas été capables de connaître Celui-qui-est, et n’ont pas reconnu l’Artisan en considérant les œuvres. Mais c’est le feu, le vent, l’air subtil, la voûte étoilée, l’onde impétueuse ou les flambeaux du Ciel qu’ils ont regardé comme des dieux, maîtres du monde ! Que si, charmés de leur beauté, ils y ont vu des dieux, qu’ils apprennent combien leur maître est supérieur, car c’est l’auteur même de la beauté qui les a créés. Et si leur puissance et leur activité les ont frappé d’admiration, qu’ils en déduisent combien est plus puissant celui qui les a formés, car la grandeur et la beauté des créatures font, par analogie, contempler leur auteur. »
Au cœur même de la matière, dans l’immense dynamisme qui la soulève et la polarise, nous découvrons une transcendance, distincte de cette matière, mais agissant en elle dans le respect des lois qu’elle a dictées.
C’est en vertu de la fidélité aux faits d’expérience que nous expliquons la vie par un Vivant, l’intelligence par un Être intelligent, l’organisation par un Organisateur, la Beauté par un Artiste.
Seul Quelqu’un qui est lui-même Vie et Intelligence peut avoir donné à la matière l’information nécessaire pour faire apparaître, au cours du temps, et la vie, et l’intelligence.
Quand on veut bien se donner la peine de réfléchir, d’analyser et d’observer, force est de constater que la vie, et notre vie en particulier, est une prodigieuse histoire. Elle est pour moi révélatrice d’une Présence, et d’une Présence d’amour.
« Toute l’Histoire de l’univers, écrit Jacques Lacourt, est une montée vers la vie. Toute l’histoire de la vie est une montée vers l’homme. Toute l’histoire de l’homme est une montée vers Dieu. »
© Matthieu Boucart, Dieu existe-t-il ? © http://www.totus-tuus.fr/article-23002928.html
Le désir d'amour, d'infini et de justice de l'homme ne peuvent être satisfaits que par Dieu
Les hommes se servent de plus en plus de leur esprit pour se rendre maîtres de la Nature et voyager dans le cosmos, mais ils n’osent pas se servir de ce même esprit pour aller jusqu’à Dieu. Si beaucoup croient en l'existence d’une intelligence supérieure, certains ne vont pas plus loin dans leur quête. Une quête qui dure depuis que l'homme existe : « L’univers m’embarrasse et je me puis songer que cette horloge existe et n’ait point d’horloger », disait Voltaire.
Capacité à aimer
D’où nous vient la capacité d’imaginer, de vouloir et d’aimer ? D’où nous vient cette faculté de porter des amis dans notre cœur, capables de se penser eux-mêmes et d’entrer en relation avec d’autres personnes ? D'où nous vient cette quête incessante et jamais assouvie d'être aimé, apprécié, de donner de l'amour à ceux que nous aimons
Désir d’infini & incomplétude radicale
Nous ne sommes jamais satisfaits par le monde : nous voudrions récolter plus de sourires et de félicitations que nous n’en recevons, savoir plus que ce que nous ne savons, posséder encore plus, etc. Étrange réalité du cœur de l’homme qui, tel un gouffre infini, aspire à être comblé par une Réalité elle-même infinie.
La désillusion fabrique des individualistes blindés qui se promettent, dans leur cœur blessé, qu’on n’est pas près de leur refaire le coup de la fraternité ou de l’amour conjugal.
L’homme demeure cet être étrange, inachevé, en quête d’un bonheur, d’un amour insaisissable dont il ignore lui-même le contenu exact. Et plus l’homme avance en âge, plus il pressent qu’aucune possession terrestre, aucune reconnaissance humaine ne lui suffisent.
La Révélation chrétienne soulève un pan de ce mystère.
Et Dieu, déjà, comble le cœur des hommes qui l'ont cherché avec passion, et trouvé ici-bas, en témoigne la joie des chrétiens "nés de nouveau" (qui ont fait une rencontre personnelle avec Jésus), les ex-votos de remerciement qui tapissent certaines églises, l'éblouissement de ceux qui reçoivent un message personnel, un petit signe clin d'œil de Jésus (si, si, cela existe !). Au moment de la mort, Dieu réserve ensuite à ceux qui l'auront aimé et suivi un amour inaimable, plus puissant que n'importe quelle explosion atomique.
Exigence de justice
La révolte de notre conscience morale contre l’injustice du monde est sans doute la plus belle trace de Dieu au cœur de notre être : « Si Dieu n’existait pas, si un ordre spirituel n’était pas immanent au monde, si le chaos était roi de tout, il serait aussi roi de ton âme et tu ne t’indignerais pas. Ton scandale et ton angoisse en face de l’ordre violé rendent témoignage au Créateur de cet ordre. » Gustave Thibon
On n’est pas là pour fermer les yeux devant la détresse humaine, mais comment rencontrer Dieu si l’on ne prend jamais le temps de réfléchir, d’admirer la beauté d’un animal ou d’un paysage…
Pour aller plus loin dans les arguments de l'existence de Dieu
La certitude de l'existence de Dieu
Démonstration de l'existence de Dieu et raisons de croire chrétiennes
Les preuves de l'existence de Dieu
Article sur les preuves de l'existence de Dieu à lire sur le site d'Aleteia
Un autre article, exceptionnellement bien développé, à lire sur le site de mariedenazareth.com